Cahier pratique : Concocter un four en terre



De l’argile, de la paille, une bonne dose d’huile de coude et votre jardin savoure l’arrivee d’un four naturel pour cuisiner au feu de bois!

Cuisiner au grand air des mets aux  saveurs incomparables transmises par le feu de bois. Tel est le petit miracle qu’offre ce four à autoconstruire avec des matériaux naturels et locaux. Sa paroi comprenant une seule couche de 15 cm d’argile fibrée permet un rayonne­ment de la chaleur durant trois jours. « Le premier, après 1 h 30 de chauffe avec 4 à 5 kg de bois (l’équivalent d’un cageot plein) allumés à l’entrée du four, je pousse le feu petit à petit au fond et je fais les cuissons haute température (350-400 ° C) tant qu’il y a des flammes; pizzas (en 3 mn), fouées, flammekueches, se délecte Michel Mouillé, qui anime des stages de construction de ce four. Puis, j’enlève les braises et j’obture l’ouverture du four pour cuire des pains, tartes, brioches, plats mijotés. Le lendemain, je peux cuire riz au lait œufs au lait etc. Et le troisième jour permet de déshydrater fruits et légumes. »

Pour stabiliser l’argile, Michel l’addi­tionne de chamotte plutôt que de sable.

« Il s’agit de tuiles et briques broyées. Je préfère utiliser des résidus de fabri­ cation considérés comme” déchets” plutôt qu’une ressource de plus en plus rare.»; Le seul sable qu’il emploie sert à réaliser le moule. Vidé après séchage, il peut être réutilisé.
Ce four peut être intégré sur une remorque en version nomade, ou sur un socle en pierre, parpaing, acier, bois … Ces deux derniers matériaux obligent à réaliser une isolation (liège+ Fermacell) entre eux et le four, sans quoi la cha­leur les déformerait. Bien que le four ne pèse «que» 700 kg, ce socle doit pou­voir supporter une charge de 1 t (eau + argile+ moule en sable … ). Il est impé­ratif de prévoir un abri au-dessus, car « pour obtenir de la terre cuite, il faut mon­ter à 1 200- 1 300 °CÀ cœur, ce four ne dépasse pas BOO °C; la terre reste crue, donc sensible à la pluie, indique Michel. Mais s’il est abrité, ce four vous donnera satisfaction pendant au moins 200 ans!».


Cahier pratique : Fabriquer un siège confident



Une double chaise longue pour se prélasser en tête-à-tête.

Pour fabriquer la structure infé­rieure de ces sièges Confident dans lesquels deux personnes peuvent se prélasser face à face, Fred Bruas, constructeur bois dans la Drôme, utilise des madriers de maison ossature bois (MOB) en douglas. « Je les achète chez un marchand de matériaux car ils sont déjà rabotés et chanfreinés, confie­t-i l. On trouve le douglas chez tous les fournisseurs et il est naturellement résis­tant aux intempéries, comme le mélèze», qu’il préfère pour les planchettes de l’assise du siège et la tablette centrale à cause de « son esthétique plus fine, aux nervures plus serrées et à la couleur moins rosée ». Il achète cette volige directe­ment en scierie. « Pour plus de simpli­ cité et éviter la rétractation du bois au séchage, on peut acheter des lames de bardage douglas déjà rabotées et presque sèches. Dans tous les cas, le bois va finir de sécher et légèrement bouger en fonc­tion des variations d’humidité et de cha­leur. Il faudra resserrer les vis de temps en temps. » Le plus ardu pour une première réali­sation est la conception de l’ossature qui donnera la courbe du siège. Fred a réalisé des tests avant de trouver la forme idéale, qu’il a fini par matériali­ser par des gabarits. « Pour un confort optimal, la hauteur d’assise est de 32 cm au point bas (fesses) et 40 cm au point haut (genoux), avec 35 cm entre ces deux points. » La largeur d’assise est d’environ 50 cm par personne. « On peut aller jusqu’à 60 cm, mais pas en-dessous de 45 cm, conseille-t-il. Les inclinaisons sont les plus difficiles à définir, en fonction de l’utilisation que l’on veut en faire; plus ou moins allongé ou relevé pour la sieste, la lecture, la discussion, une partie de Scrabble ou l’apéro!»


Cahier pratique : Un fauteuil canadien à autoconstruire



Un siège en bois ultra-confortable à construire pour une pause au jardin ou au balcon.

Le fauteuil Adirondack est« une ins­titution au Canada, un art de vivre. On en voit sous le porche devant chaque maison et lors des soirées autour du feu de raconte Michel Mouillé, amou­reux camp», de ces lointaines contrées, « dont on retrouve l’accueil et la convivialité dans ce fauteuil». Son dossier incurvé et les courbes de l’assise donnent l’impres­sion d’être emmitouflé dans le confort d’un cocon, propice à la détente. « Les premiers ont été faits dans les montagnes Adirondack, aux États-Unis, par un char­pentier qui voulait se relaxer dans sa maison de vacances, retrace Michel. Au Canada, il est appelé fauteuil Muskoka, du nom d’un lac »sur les bords duquel il fait bon se prélasser dedans. Le Canadien Phil Barley propose les plans de divers modèles sous forme papier (fastidieux) ou de fichiers DWG que Michel a entrés dans une machine à commande numé­rique DXF pour couper ses gabarits au laser au Fablab de Chemillé (49). « Si vous n’avez pas de tels ateliers partagés près de chez vous où emprunter ce type d’outil, créez-en un!», conseille Michel. Ce bri­coleur passionné estime que ce modèle mérite une modification de la forme des accoudoirs pour élargir l’écart entre les deux et faciliter le passage des posté­rieurs épanouis. Il est aussi possible d’y ménager un trou dans lequel caler un verre ou une bouteille. Santé ! 


Cahier pratique > travaux : Une terrasse bois en arc de cercle

Travaux terrasse bois arc de cercle

Pour changer des terrasses rectangulaires, l’arc de cercle est une bonne alternative esthétique.

La contrainte technique n’est pas insurmontable. Conseils …

Les propriétaires souhaitaient une terrasse en arc de cercle pour son esthétique, « car cela casse les lignes», nous expliquent ils. Rien d’insur­montable, mais il a fallu s’adapter au lieu: deux murs en parpaing perpendiculaires, dont un présentant un souci d’équerrage; «J’ai choisi de traiter la contrainte technique de l’arc de cercle avec des étrésillons.  Il est tout à fait possible d’utiliser une planche qui épouse l’arrondi; mais pour cela il faut un bois assez flexible pour pouvoir se courber», explique Baptiste Dupré, charpentier.

L’artisan a réalisé cette terrasse bois en pin douglas sur des pieux en robinier. Du bois local et massif qui résiste bien au temps qui passe : 30 ans pour les lames et 40 ans pour les pieux (même enfouis sous la terre, car le robinier est chargé en silice)! « C’est une vieille tech­nique qui n’est pas couverte par les DTU, mais ça vaut le coup! Cela permet d’éviter les plots en béton ou en plastique et si on veut enlever la terrasse, il suffit de retirer les pieux ; Mais, bien sûr, il faut qu’il n’y ait pas des réseaux électriques ou sanitaires en-dessous», poursuit Baptiste Dupré.

Le charpentier réfléchit à une alterna­tive au géotextile à base de pétrochimie, « quelque chose qui ne se dégrade pas dans le temps si on veut éviter la repousse des plantes. Je pense à mettre de la sciure de pin douglas, mais ce sont des supposi­tions et cela n’aurait qu’une efficacité tem­poraire, il faut expérimenter!».


Cahier pratique > Equipement : Marmite norvégienne, la cuisine low-tech



Une caisse surisolée qui réduit les besoins énergétiques pour la cuisson et mitonne de savoureux mets sans surchauffe.

Envie d’une purée de pois cassés  mais le printemps appelle aux activités extérieures? Dans une marmite norvégienne – alias MN -, ces légumineuses et bien d’autres plats pourront mijoter sans risque de sen­tir des odeurs de roussi jusqu’au fond du jardin. Cet outil low-tech conserve la chaleur d’un plat et en termine len­tement la cuisson sans nouvel apport d’énergie. Elle peut se présenter sous la forme d’une boîte isolée et fermée her­métiquement, comme ci-après. La cha­leur y est ainsi conservée, d’autant plus à l’aide d’un réflecteur intérieur (ici, plaques offset récupérées en imprimerie). Éco­nomie d’énergie réalisée à la cuisson 50 %, d’après Les Amis de la Terre. La MN trouve ensuite sa place en cuisine.

Temps de cuisson à tâton

Passionnée de la MN sous toutes ses formes, Mireille Saimpaul y a dédié des ouvrages instructifs12l. « Le mieux reste d’expérimenter sa MN »,assure-t-elle. Mais pour débuter, elle conseille« de porter le plat à ébullition, de 1 min pour les légumes à 30 min pour les légumineuses, puis mettre aussitôt dans la MN, couvercle fermé. Le plat finira de cuire en 30 min pour les légumes à 2 h pour les légumineuses». Si le séjour en boîte dépasse 2 h, porter de nouveau à ébullition avant consommation.


Travaux : Des cloisons en pisé

Cloisons en pisé

Généralement employé en mur extérieur ou refend porteur, le pisé de terre crue peut aussi apporter aux cloisons ses atouts esthétiques, d’inertie thermique, de bilan carbone et de prix.

Devinette : je suis l’exact opposé du placoplâtre rapide à poser, fabriqué industriellement, standardisé et blanc. Je suis vivante et gratuite… Je suis… la terre ! La terre crue présente une excellente inertie thermique. Employée en cloison intérieure, elle réinterprète ici de manière contemporaine deux techniques médiévales : pisé et colombage. Dans la maison, elle se marie à merveille avec d’autres matériaux naturels tels que le bois et la pierre. Pour mettre en œuvre cette technique soi-même, il faut trois choses : de la terre argileuse, des amis et du temps. Banchage et compactage nécessitent un vrai travail manuel. Il est ainsi recommandé de travailler au minimum à deux personnes. Comme la terre crue est un matériau naturel, la teneur en argile peut varier d’une région à l’autre, d’un terrain à l’autre. Seuls les essais et l’expérimentation permettront d’obtenir le résultat escompté.

Quand la terre épouse le bois

Pour ce pas à pas en images dans la maison de ses amis, l’autoconstructeur expérimenté Didier Pragout a mis en œuvre la terre dans les cloisons à ossature bois du menuisier. L’architecte Robin Faure a proposé de réaliser les parois en terre sur 8 cm d’épaisseur. Didier avait l’expérience de la technique du banchage pour des murs en chaux et chanvre ; il savait que le sous-sol charentais local présentait une terre argileuse jadis utilisée pour fabriquer tuiles et briques. Didier et Robin ont mené une série d’essais avant de réaliser le pisé, puis l’enduit de finition. Depuis, les amis ont emménagé. Et ils sont ravis !

OUTILLAGE

• 4 serre-joints
• 1 visseuse
• 1 scie circulaire
• 1 truelle
• 1 grande lisseuse
• 1 taloche éponge
• 1 auge de maçon
• Vis
• Papier de verre
• Pulvérisateur
• Seau carré
de type peinture

 

Cloisons en pisé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. Renseignez-vous sur la qualité de la terre de votre région. Si elle est argileuse, vous pouvez l’utiliser. Testez en mettant la terre dans une bouteille d’eau transparente et laissez décanter. La première couche qui se dépose est le sable, puis les limons et, enfin, l’argile, sur le dessus. La terre idéale ici doit contenir 10 à 15 % d’argile.
  2. Autre test simple : réalisez à la main des boules de terre sèche ou très peu mouillée. Si elles se tiennent au bout de quelques jours, la terre convient. Faites des boules de différentes terres pour choisir celle qui vous convient, selon sa tenue, sa couleur. Elle ne doit pas s’effriter, mais rester homogène et tenir d’un bloc. […]

Finitions : Colorer les peintures naturelles

Colorer les peintures naturelles

Comment utiliser des pigments naturels dans une peinture de fabrication maison ou prête à l’emploi.

L’utilisation des pigments dans la fabrication d’une peinture est la partie la plus passionnante, mais aussi la plus délicate. Les pigments
doivent être soigneusement préparés avant d’être mélangés aux autres ingrédients. Dans une recette de peinture « maison », les pigments peuvent représenter jusqu’à 70 % du poids (le liant ne doit pas passer sous la barre des 30 %). Par contre, l’ajout de pigments dans une peinture prête à l’emploi blanche doit se limiter à 10 % du poids du mélange afin qu’elle conserve ses propriétés collantes. Pour la couleur, il est conseillé de faire plusieurs essais et de bien peser les pigments avant de se lancer dans de grandes quantités.

Il existe deux types de pigments, naturels et artificiels. Les premiers, de couleurs chaudes et douces, proviennent pour la plupart de terres colorées réduites en poudre. Appelées aussi ocres, ces terres sont triées, lavées, broyées et parfois calcinées. Ils conviennent à toutes les techniques (chaux, eau et huile). Mais attention aux pigments calcinés (ocre rouge, terres d’ombre et de Sienne…), qui ont tendance à sécher plus rapidement les peintures. Les oxydes sont des pigments artificiels, de couleurs plus froides et vives. Obtenus par réaction chimique (oxydation de matériaux riches en fer, par exemple), leur emploi est plus complexe que les pigments naturels. Certains ne conviennent pas avec la chaux, qui peut les détruire ou faire « virer » leur couleur. Il est essentiel de s’enquérir de leur compatibilité avec la technique retenue avant l’achat.

OUTILLAGE

• Petit tamis (type passoire à thé)
• Balance ménagère
• Bols et cuillères
• Marbre ou vitre épaisse
• Molette à broyer (une pierre bien lisse
et plate peut faire l’affaire)
• Couteau ou spatule à enduire d’environ
8-10 cm de large

COÛT ET INGRÉDIENTS

• Pigments de votre choix : de 2 € les 200 g
à 5 €/kg pour les pigments les moins
chers et de 20 € les 200 g à 90 €/kg pour
les plus chers
• Huile végétale de préférence crue (lin,
noix, tournesol, chanvre… Pas d’huile
d’olive) : de 2 € les 200 ml à 6 €/l

TEMPS DE RÉALISATION

Pour la préparation d’environ 250 g de pigments
• 5 mn pour les pigments
en poudre
• 15 mn pour les pigments
avec de l’eau
• 30 mn pour les pigments
avec de l’huile

Colorer les peintures naturelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. Après avoir réalisé des essais pour la couleur (sur papier ou carton en mélange
    avec le liant), peser la quantité de pigment nécessaire à la réalisation de la peinture.
  2. Tamiser les pigments, afin de les décompacter, dans un tamis le plus fin possible. […]

Finitions : Plinthes en corde de chanvre

plinthes en corde de chanvre

Réaliser une finition originale et naturelle pour les pieds de mur.

Que ce soit pour l’esthétique, pour habiller un espace restreint entre le seuil d’une menuiserie et le sol, ou pour un mur courbe auquel les plinthes classiques ne sont pas adaptées, le cordage offre une alternative naturelle au rendu doux. Anna Gautier, de la corderie Gautier, conseille la corde de chanvre, « un produit 100 % naturel et toronné en France ». La fibre est hélas cultivée en Ukraine, la production française étant plutôt destinée à du fil plus technique et « noble » (donc plus coûteux) pour l’habillement ou des isolants. « La serpillière n’est pas gênante, car l’humidité qu’elle peut apporter sèche rapidement », rassure- t-elle avant de prévenir que « le chanvre a une odeur rappelant celle du cheval, qui incommode certains clients. Elle s’estompe avec le temps, ou peut-être s’y habitue-t-on… »

L’entreprise propose aussi de la corde de sisal, 1 € moins cher par mètre linéaire. « Elle convient aussi pour cet usage et n’a pas d’odeur, mais cette fibre d’agave est produite en majorité dans les pays d’Amérique du Sud. Le coton, quant à lui, ne conviendrait pas du tout et il est cultivé en Asie. »

Pour servir de plinthe, « on utilise le plus souvent du diamètre 20 mm », confie Anna Gautier. Afin d’éviter que les extrémités du cordage se détoronnent, la technique présentée dans ce cahier pratique crée une finition à l’aspect rustique et traditionnel.


Décoration : Tresser un tapis en tissu recyclé

tapis en tissu recyclé

Le recyclage des tissus – ressource rare et précieuse dans certaines régions du monde et à diverses époques – en tapis a toujours existé. Chaque contrée a produit ses techniques de récupération, avec ses couleurs, ses motifs, son type de tissage. Si les tapis tressés produits par les pionniers pendant la conquête de l’ouest du continent américain à partir de vieux vêtements sont les plus connus – les plus anciens se négocient de nos jours à prix d’or –, il en existe bien d’autres : la lirette charentaise, les tapis Boucharouite (« bouts de chiffons » en berbère) de l’Atlas marocain, les tapis Amish, les crochetés et, enfin, les tissés présentés dans cet article.

Comme pour les tapis traditionnels, plus ils sont anciens, délavés, plus ils ont vécu, plus ils ont de valeur. Beaucoup de personnes créatives et de designers textiles s’ingénient à recycler en tapis des lanières de jeans, de cuir, des chutes de production textile, divers tissus, de la laine ou des fils de coton selon des méthodes très variées, en n’hésitant pas à mixer les approches. Les formes des tapis peuvent être ovales, rectangulaires, rondes et leurs tailles sont fonction de la grandeur des métiers à tisser.

Les tissus recyclés dans la réalisation présentée ici proviennent de tee-shirts en coton. Le jersey de coton dont ils sont constitués est intéressant à plus d’un titre ; il est naturel, solide, doux et souple. Il a également la capacité de s’enrouler sur lui-même quand on le découpe en bandes et de former spontanément un fil rond, facile à réutiliser. De plus, cette matière textile ne s’effiloche pas.

Comment transformer de vieux tee-shirts en tapis faits maison.

1 Préparer le métier à tisser en clouant, tous les 2 cm, 32 clous en haut et 32 clous en bas sur les lattes du dos de la palette. On obtient un rectangle d’environ 64 x 112 cm. Pour éviter que le tapis se déforme, visser de chaque côté une baguette ronde avec trois vis chacune. Laisser 1 cm entre les baguettes et la palette.

2 Rassembler les tee-shirts. Pour le choix des couleurs, il y a deux méthodes : composer une palette réfléchie ou spontanée. C’est affaire de goût…

3 Découper les tee-shirts sous les manches et au-dessus de la couture basse (3.1). Couper ce « tube » rectangulaire sur les deux épaisseurs, en lanières de 8 cm de large et sans aller jusqu’au bout de la découpe. Laisser 5 cm environ (3.2). Décaler la couture pour voir apparaître les deux séries de bandes. Commencer la première coupe en biais. Procéder de même pour les suivantes (3.3). Voilà une pelote de fil de tee-shirts (trapilho) !