Cahier pratique Finition : Osez sculpter vos escaliers et mobilier

66 CP FINITIONS SCULPTER

Avec un torchis traditionnel alsacien appliqué sur de l’osier tressé façon vannerie, optez pour un intérieur au fondant garanti !

Après la maison pain d’épices du conte d’Hansel et Gretel, pourquoi pas une maison guimauve à Strasbourg ? Quand l’association l’Orée 85 a pris ses quartiers dans une ancienne écluse en plein cœur de la ville afin d’y créer un tiers-lieu, elle envisageait un intérieur « à la grecque ». Avec des murs pas vraiment lisses et enduits de chaux. Mais l’utilisation de torchis traditionnels (lire encadré p.68) sur du mobilier en bois et en osier tressé, comme la remarquable rampe d’escalier, éveille autant la mémoire des gourmands que des voyageurs. Pour aller au bout de son engagement, l’Orée 85 a sou-haité utiliser des matériaux locaux et au maximum issus de réemploi. Les boiseries proviennent de la matériauthèque strasbourgeoise BOMA ; les rameaux de saule, d’une friche de la ville. La réalisation, elle, est signée Maurine Koeberlé, artisane connue pour ses réalisations organiques à l’atelier Lowarchitech, épaulée par une centaine de volontaires en chantier participatif. Chantier qui a duré quatre mois, contraint par la date d’ouverture du tiers-lieu. Pourtant, « environ six mois de séchage sont habituellement nécessaires pour un torchis », rappelle Maurine. « On a appliqué l’épaisseur minimum, soit 3 cm, et un déshumidificateur à filtres a tourné toutes les nuits », justifie-t-elle. En autoréalisation, respecter les délais recommandés et s’entourer d’une bande d’ami.es. Car comme le conseille l’experte : « c’est un travail créatif qu’il vaut mieux partager. »


Cahier pratique Travaux : Mission isolation en béton terre et miscanthus

56 CP TRAVAUX MISCANTHUS

Réaliser une isolation thermique par l’intérieur (ITI) vertueuse et économique est à portée de main !

L’ITI en terre-fibre allégée est un compromis accessible, tant sur le volet budgétaire que sur l’isolation de petites surfaces, pour lesquelles  il est parfois difficile de mobiliser un artisan. Le caractère vertueux de ses composants et convivial de sa pose ne gâchent rien ! Cette ITI terre-miscanthus a été réalisée en chantier participatif avec un accompagnateur de chantier dans le cadre d’une rénovation thermique au standard de performance BBC d’un bâti pavillonnaire mitoyen des années 1960. La façade sud étant en zone classée, l’Architecte des Bâtiments de France a refusé la pose d’une isolation par l’extérieur avec bardage bois.

L’ensemble est posé en voie humide, relativement moins humide qu’un enduit correcteur thermique, apportant davantage de souplesse lors de la phase du séchage. La plus faible proportion d’eau et de liant terre permet d’avoir un mélange « aérien », léger, plus accessible en termes de manutention pour l’équipe de mise en œuvre. Selon l’épaisseur souhaitée – en moyenne 10 cm –, le volume de mélange à préparer et à compacter est conséquent. Cela convient particulièrement à l’organisation d’un chantier participatif où petits et grands, bricoleurs et moins aguerris, peuvent s’y retrouver. Éviter la saison hivernale pour faciliter un bon séchage. La technique peut aussi être employée pour construire des cloisons avec un caractère phonique appréciable. Enfin, le mélange est réversible. À l’avenir, ses constituants pourront aisément être démontés, réemployés ou compostés.


Cahier pratique : Calade en terre cuite de réemploi



L’art de la calade a de quoi faire son retour.

La multiplication des déconstructions et matériauthèques permet de la remettre au goût du jour. Dans le cadre d’une rénovation, tuiles plates, tomettes ou briques de terre cuite récupérées peuvent être réutilisées pour créer une terrasse à motif. 

Après avoir terrassé l’endroit, un muret de briques périphérique sera monté pour retenir la calade. Il peut être réalisé à niveau de la future terrasse. Le sol sera préparé de manière légère avec gravier et sable. Pas besoin de chape de chaux ni de géotextile sous les pierres. En plus de réemployer des matériaux existants, cette calade a donc l’intérêt de ne pas perturber la vie du sol en n’entravant pas l’écoulement ni le ruissellement des eaux de pluie. 

Le recours aux briques et tomettes traditionnelles, dont les teintes varient souvent d’une pièce à l’autre, permet en outre de créer des motifs à volonté. Les pièces choisies devront être solides et ne pas montrer de signes de porosité qui pourraient compliquer la pose et nuire à la solidité de la terrasse. 

Le choix du motif de la terrasse, en chevrons, a demandé pas mal de calage avant de trouver la bonne méthode de répétition du motif. Certaines briques étaient également émaillées, ce qui leur confère un aspect noir sur les photos. Au total, 800 tomettes et 1 100 briques ont été utilisées pour 17 m2 de terrasse, réalisée en chantier-école dans le cadre de la rénovation expérimentale du Costil, en Normandie.


Finitions : Poser un spot LED isolé et étanche à l’air



Protection étanche de spot lumineux, un petit chantier pour un grand résultat !

Il se faisait discret, mais le vieux spot halogène de cette buanderie était à la fois un gouffre énergétique pour la consommation électrique d’éclairage (120 W), une source d’inconfort et de surconsommation importante liée à ses fuites d’air et, enfin, un risque de départ de feu ! Autant de bonnes raisons de le changer. 

En place depuis presque 40 ans, on aurait presque pu l’oublier, puisqu’il fonctionnait toujours. Mais lors de travaux d’isolation des combles en ouate de cellulose, le fils de la propriétaire observe que la distance au feu de l’isolant avec le spot halogène a été réalisée avec une chute de gaine de hotte qui traînait dans les combles. Devant ce risque d’incendie, la décision a été prise de changer le spot. 

Le chantier consiste ici à troquer l’halogène contre un spot à  LED (10 W), moins énergivore, à assurer l’étanchéité de son raccord avec la plaque de plâtre, et à garantir un écart au feu sécurisé avec l’isolant. Une protection de spot dédiée à ces usages, ici le Protec’Spot de chez Soprema, sera mise en place.


Cahier pratique travaux : Enduit terre sur support paille en extérieur

-N°129, La Maison écologique, Enduit terre sur support paille en extérieur

Plus fragile que l’enduit à la chaux, la finition extérieure en terre crue est généralement déconseillée, d’autant plus si le mur est soumis aux intempéries. Lorsque l’on souhaite favoriser les matériaux à faible empreinte carbone, la réalisation d’un enduit extérieur sur support paille met souvent en œuvre de la terre locale pour le gobetis (la couche d’accroche) et, en partie, pour le corps d’enduit. La finition s’opérant, elle, à la chaux pour une plus grande résistance aux chocs et aux intempéries. Pour ce chantier, le maître d’ouvrage s’est inspiré du patrimoine bâti local en bauge, en mettant en œuvre la paille pour l’isolation et un enduit terre fibré pour la finition.

Pour appliquer cette finition terre, quelques prérequis s’imposent. Le bâtiment doit être doté d’un débord de toit supérieur à 50 % de la hauteur du mur, afin de limiter l’impact des pluies verticales sans nuire aux apports thermiques solaires en hiver. Toutefois, sur le long terme, l’agression du mur par les rebonds de pluie depuis le sol et les pluies horizontales en cas de fort vent peuvent altérer l’enduit terre. Il faut donc admettre une possible altération dans le temps. Mais, à la différence de la chaux, la terre peut être aisément recyclée pour refaire la finition ! Pour accéder sur ce chantier de professionnel à une garantie décennale sur le clos couvert, le gobetis et le corps d’enduit ont été réalisés à la chaux.

Si la surface à enduire est importante, la location d’un matériel de projection et l’accompagnement par un artisan compétent sont fortement conseillés pour gagner du temps et travailler en toute sécurité. Ici, cinq personnes ont travaillé pendant deux semaines pour réaliser les enduits sur les 170 m2, dont la préparation du support, de la terre locale et des enduits. Compter environ trois semaines de séchage entre le corps d’enduit et la réalisation de la finition.


Cahier pratique Mobilier : Un bureau en bois aux lignes contemporaines

CAHIER PRATIQUE MOBILIER-N°129, La Maison écologique, bureau en bois triangulaire

Comme le porte-vêtement présenté dans un précédent cahier pratique (La Maison écologique n°127), le bureau en bois à structure triangulée a un faible empiètement. Pratique pour les habitats sobres en espace, il convient aux travaux des adultes comme aux études des plus jeunes. Très fonctionnel, leur table de travail permet d’étaler quelques cahiers et livres. Une petite lampe avec pince s’installera facilement sur l’un des montants latéraux. Quant aux deux étagères supérieures, elles pourront accueillir revues et livres, maintenus grâce à la structure triangulée.

Pour fabriquer ce meuble dans la joie, la sérénité et la précision, il faut compter une bonne journée de travail. Côté matériaux, les montants latéraux triangulés demandent des bois sans gros nœuds d’épaisseur standard (27 mm). Préférez toujours une essence locale de votre choix achetée directement en scierie. Pour les plans horizontaux, il est possible d’utiliser des restes de plancher rainuré. Pour peaufiner la finition, des baguettes découpées dans la même matière (20 mm maximum) peuvent être collées et chevillées (quatre à cinq chevilles) sur le chant. Des surfaces planes, vieux volets ou portes, feront aussi l’affaire à condition de respecter les cotes indiquées ci-après (p. 68).

Outils de précision

Les coupes des montants nécessitent une grande précision. Si vous disposez d’un combiné avec dégauchisseuse-raboteuse, travaillez directement sur les planches (27 mm ép. dans ce cas) brutes ou issues de poutres, solives ou chevrons de réemploi. Si ce n’est pas le cas, passez chez un menuisier pour dégauchir-raboter les deux faces. Pour le reste du travail, il faudra disposer d’une scie circulaire avec rail de guidage pour des coupes obliques et perpendiculaires très précises.

Matériaux : 

• 14 vis empreinte Torx 4 x 60 mm

• 12 vis empreinte Torx 4 x 40 mm

• 14 chevilles bois diamètre 10 mm ou tourillons bois

• Colle à bois

• 3 plans horizontaux d’épaisseur 20 mm : débit fini à 160 x 680 mm, 270 x 680 mm, 595 x 680 mm

• 2 montants 25 x 55 x 2 100 mm

• 2 montants 25 x 55 x 1 800 mm

• 2 traverses inférieures 25 x 55 x 550 mm (à retailler si besoin en cours de fabrication)

• 6 supports de plateaux 25 x 55 x 700 mm

• 2 baguettes de profil 15 x 15 x 1 500 mm


Cahier pratique déco : Et le volet devint porte-magazines

CAHIER PRATIQUE DECO-N°129, La Maison écologique, et le volet devint porte-magazines

D’anciens volets à persiennes encombrent les greniers, les déchetteries, voire les sites de vente d’occasion entre particuliers, où le modèle présenté ici a été acheté 25 € la paire. Leurs lames ajourées sont idéales pour glisser un peu de lecture à disposition des occupants de vos toilettes ou le courrier près de la porte d’entrée, etc. Le porte-magazines : Un mobilier pratique et original dont l’esthétique désuet offre aussi un voyage dans le temps et l’espace, imaginant les vies antérieures de ces solides volets en bois, autrefois faits pour durer.

Pour renforcer cet effet, vous pouvez réinstaller la quincaillerie des volets pour souligner leur passé. Attention toutefois, car elle est fixée sur la face extérieure des volets, alors que l’inclinaison des lames des persiennes oblige à garder apparent le côté intérieur pour y glisser les magazines du haut vers le bas. Il faudra donc installer les charnières sur la face opposée à leur emplacement d’origine. En cas de formes atypiques des charnières, mieux vaut acquérir ou garder la paire de volets pour intervertir la quincaillerie de l’un sur l’autre. Elle sera ainsi ajustée et dans le bon sens !

Pour retenir les ouvrages glissés dans les fentes, confectionnez des pochettes en tissus de récup’ et variez leur profondeur afin de pouvoir y laisser des formats différents : grands ou petits magazines, prospectus, cartes postales, recettes de cuisine, livres fins, etc. À moins d’être très courts, les ouvrages doivent être assez souples pour se courber derrière le volet.

Temps de réalisation

• Démontage quincaillerie : +/- 10 min

• Ponçage : léger 30 min (si peinture opaque à venir) ou à blanc 2 à 3 h (pour finition transparente ou peinture existante qui s’écaille)

• Aménagement du verso : 30 min

• Peinture : 2 x 10 min

Matériaux : 

• 1 vieux volet à persiennes

• Anti-rouille et peinture

• Quincaillerie de rechange si besoin (charnières, etc.)

• Vieux drap ou housse de couette

• Agrafes

• 4 petites chutes de bois (cales arrières)

Outils : 

• Ponceuse + papier grain 80 et 120 (+ ponceuse multifonction ou delta si la première ne passe pas entre les lattes du volet)

• Brosse à épousseter

• Chiffon

• Pinceau

• Visseuse-perceuse-fraiseuse

• Agrafeuse

• Ciseaux

• Brosse queue-de-morue


Cahiers pratiques DIY : 20 recettes de peintures à faire soi-même

CAHIERS PRATIQUES 20 recettes à faire soi même, La Maison écologique, Hors série 17

Retrouvez 11 cahiers pratiques DIY :

  • Trouver la bonne couleur avec une peinture au fromage blanc

    La peinture au fromage blanc se destine principalement au mobilier et autres supports intérieurs ouverts type bois (idéalement brut), mais s’applique aussi sur des murs poreux de pièces non humides…

  • Un badigeon à la chaux

    Les murs à peindre se constituaient ici de deux matériaux. Celui en pierre enduit à la chaux recevra trois couches de badigeon, car l’épaisseur d’enduit n’est pas homogène et des pierres arrivent presque à fleur de la surface…

  • Une peinture à l’argile et colle de farine

    La plus simple des peintures à l’argile est la barbotine : de la terre et de l’eau. On l’utilise frais sur frais pour qu’elle fusionne avec un enduit terre, afin d’en lisser la finition ou lui donner une autre couleur…

  • Caséine, une peinture tout-terrain

    Produit naturel et économique applicable sur tous types de supports. Protéine du lait, la caséine permet d’élaborer très facilement une peinture saine et à moindre coût…

  • Peindre à la farine et à l’ocre

    Décorative et protectrice, une inspiration suédoise pour l’extérieur et l’intérieur. Une peinture faite maison, économique, qui respecte l’environnement et s’applique facilement, en extérieur comme en intérieur ? Vous ne rêvez pas ! 

  • Une peinture médiévale

    Recette du XIIIe siècle pour réaliser des décors à l’ocre et à la détrempe d’œuf et de colle de peau.  À Guédelon (Bourgogne), passionnés et archéologues bâtissent un château-fort en n’utilisant que des techniques de la fin du Moyen-Âge. 

  • Une laque à l’huile de lin

    Peinture lumineuse et lavable pour extérieur ou intérieur. L’huile étant très collante quand elle sèche, elle fait office de liant en peinture…

  • Finitions au goudron de bois

    Des recettes scandinaves pour protéger et décorer le bois en extérieur. Le goudron de bois est utilisé depuis très longtemps dans le nord de l’Europe pour réaliser des finitions protectrices pour le bois.

  • Une lasure à la bière

    Une p’tite blonde pour lasurer vos supports boisés de la couleur qui vous sied. Lendemain de fête. Vous sortez le pied du canapé, le voilà collé au sol. La tête qui tourne, vous vous appuyez sur la table basse. 

  • Peinture à la pomme de terre

    Simple comme une purée, une finition aux tonalités douces qui donne la patate ! La pomme de terre contient de la fécule. Collante, cette substance que l’on trouve dans d’autres aliments peut servir de liant dans une peinture. 

  • Carnet de recettes

    Chaux-lait – La gouache – Glacis à la colle naturelle – Décorations à la cire d’abeille

    Glacis au vin blanc – Patine à la cendre – Détrempe à la colle de peau – Tempera à l’œuf et à l’huile

    Aquarelle – Le chaulage – La badigeon de base – L’eau forte – La patine à la chaux


Cahier pratique : Un bar-jardinière pour l’extérieur

bar-jardinière bar-balcon CAHIER PRATIQUE, La Maison écologique 128

Souvent étroits, les balcons ne permettent pas toujours d’installer une table et des chaises. Le bar de balcon est la solution idéale. Il autorise un véritable gain de place tout en optimisant cet espace parfois délaissé. Cette tablette à accrocher à la rambarde permet de boire un café, de manger, de lire ou encore de travailler dehors. Elle invite à profiter de l’extérieur et de la vue sur l’horizon… et sur la jardinière où peuvent être plantées des vivaces, des aromatiques ou des fleurs.

Concevoir son bar-jardinière

Ce modèle de bricolage permet de réaliser du sur-mesure et de s’accrocher sur n’importe quelle épaisseur de garde-corps et n’importe quel type de balcon (bois, fer, inox…). En effet, le système d’accrochage s’adapte à toutes les configurations. Il suffit simplement de modifier la largeur d’une des pièces de bois (voir étape 1). La largeur et la longueur de la tablette du bar peuvent également varier. Attention toutefois à ne pas dépasser une largeur de plus de 35 cm ; l’accrochage deviendrait compliqué et le bar serait plus encombrant.

Le bois utilisé ici est une tablette de pin de classe 3 (choisissez toujours des bois de classe 3 ou 4, type Douglas, pour leur résistance aux intempéries) d’une épaisseur de 18 mm, sciée en différents morceaux grâce au service découpe bois du magasin de bricolage. En magasin, pour des raisons de sécurité, les tailles des découpes – qui ne peuvent être que droites – ne peuvent être inférieures à 10 cm, il faudra donc scier vous-même quelques morceaux de bois avec votre scie égoïne ou votre scie sauteuse. Enfin, le système de fixation du bar de balcon a été conçu pour un démontage facile afin de pouvoir le remiser à la mauvaise saison ou remplacer un élément. Sinon, une finition à l’huile dure naturelle protégera le bois. Avant de démarrer, penser à rassembler le matériel et, si besoin, poncer soigneusement chaque morceau de bois pour supprimer les échardes.

Matériaux

• 2 planches de bois de classe 3 ou 4, 30 x 200 cm (épaisseur 18 ou 20 mm) à faire scier en :
> 1 élément de 100 x 30 cm
> 4 éléments de 50 x 10 cm

Conserver la chute d’environ 100 x 10 cm

• 2 éléments de 100 x 11 cm

• 1 élément de 100 x 7 cm (à défaut, 1 latte de palette)

• 2 éléments de 12 x 15 cm

Conserver la chute d’environ 35 x 30 cm

• 2 équerres de chaise 150 mm

• 2 équerres pour console 300 x 250 mm

• 32 vis à bois 5 x 40 mm

• 16 vis à bois 4 x 20 mm

• 2 boulons poêliers 6 x 100 mm avec 4 rondelles
(aux diamètres assortis) ou 1 tige filetée 6 x 1 m
si la largeur de la fixation réalisée à l’étape 1 excède 100 mm.

• Agrafeuse et agrafes