Article initialement publié dans le magazine La Maison écologique n°119
Réaliser une plinthe originale et naturelle pour les pieds de mur.
Texte, photos et réalisation
Gwendal Le Ménahèze Lire la suite
Article initialement publié dans le magazine La Maison écologique n°119
Texte, photos et réalisation
Gwendal Le Ménahèze Lire la suite
Que ce soit pour l’esthétique, pour habiller un espace restreint entre le seuil d’une menuiserie et le sol, ou pour un mur courbe auquel les plinthes classiques ne sont pas adaptées, le cordage offre une alternative naturelle au rendu doux. Anna Gautier, de la corderie Gautier, conseille la corde de chanvre, « un produit 100 % naturel et toronné en France ». La fibre est hélas cultivée en Ukraine, la production française étant plutôt destinée à du fil plus technique et « noble » (donc plus coûteux) pour l’habillement ou des isolants. « La serpillière n’est pas gênante, car l’humidité qu’elle peut apporter sèche rapidement », rassure- t-elle avant de prévenir que « le chanvre a une odeur rappelant celle du cheval, qui incommode certains clients. Elle s’estompe avec le temps, ou peut-être s’y habitue-t-on… »
L’entreprise propose aussi de la corde de sisal, 1 € moins cher par mètre linéaire. « Elle convient aussi pour cet usage et n’a pas d’odeur, mais cette fibre d’agave est produite en majorité dans les pays d’Amérique du Sud. Le coton, quant à lui, ne conviendrait pas du tout et il est cultivé en Asie. »
Pour servir de plinthe, « on utilise le plus souvent du diamètre 20 mm », confie Anna Gautier. Afin d’éviter que les extrémités du cordage se détoronnent, la technique présentée dans ce cahier pratique crée une finition à l’aspect rustique et traditionnel.
En complément de notre article Des plinthes en corde de chanvre, Cahier Pratique finitions LME 119, voici une vidéo qui détaille l’étape n°7 du serrage des extrémités du cordage.
Difficulté : 1/3
Coût : 3,80 €/ml
Durée : 5 mn par plinthe Lire la suite
Le recyclage des tissus – ressource rare et précieuse dans certaines régions du monde et à diverses époques – en tapis a toujours existé. Chaque contrée a produit ses techniques de récupération, avec ses couleurs, ses motifs, son type de tissage. Si les tapis tressés produits par les pionniers pendant la conquête de l’ouest du continent américain à partir de vieux vêtements sont les plus connus – les plus anciens se négocient de nos jours à prix d’or –, il en existe bien d’autres : la lirette charentaise, les tapis Boucharouite (« bouts de chiffons » en berbère) de l’Atlas marocain, les tapis Amish, les crochetés et, enfin, les tissés présentés dans cet article.
Comme pour les tapis traditionnels, plus ils sont anciens, délavés, plus ils ont vécu, plus ils ont de valeur. Beaucoup de personnes créatives et de designers textiles s’ingénient à recycler en tapis des lanières de jeans, de cuir, des chutes de production textile, divers tissus, de la laine ou des fils de coton selon des méthodes très variées, en n’hésitant pas à mixer les approches. Les formes des tapis peuvent être ovales, rectangulaires, rondes et leurs tailles sont fonction de la grandeur des métiers à tisser.
Les tissus recyclés dans la réalisation présentée ici proviennent de tee-shirts en coton. Le jersey de coton dont ils sont constitués est intéressant à plus d’un titre ; il est naturel, solide, doux et souple. Il a également la capacité de s’enrouler sur lui-même quand on le découpe en bandes et de former spontanément un fil rond, facile à réutiliser. De plus, cette matière textile ne s’effiloche pas.
1 Préparer le métier à tisser en clouant, tous les 2 cm, 32 clous en haut et 32 clous en bas sur les lattes du dos de la palette. On obtient un rectangle d’environ 64 x 112 cm. Pour éviter que le tapis se déforme, visser de chaque côté une baguette ronde avec trois vis chacune. Laisser 1 cm entre les baguettes et la palette.
2 Rassembler les tee-shirts. Pour le choix des couleurs, il y a deux méthodes : composer une palette réfléchie ou spontanée. C’est affaire de goût…
3 Découper les tee-shirts sous les manches et au-dessus de la couture basse (3.1). Couper ce « tube » rectangulaire sur les deux épaisseurs, en lanières de 8 cm de large et sans aller jusqu’au bout de la découpe. Laisser 5 cm environ (3.2). Décaler la couture pour voir apparaître les deux séries de bandes. Commencer la première coupe en biais. Procéder de même pour les suivantes (3.3). Voilà une pelote de fil de tee-shirts (trapilho) !
Le brou de noix permet de confectionner facilement des mélanges pour teinter les bois clairs et leur apporter profondeur et caractère. Petits objets, cadres, lambris ou meubles pourront être patinés et valorisés par la chaude teinte du brou de noix, que l’on utilisera plus ou moins dilué.
Il existe deux types de brou de noix. Le brou de noix que l’on trouve en magasin de bricolage, en bouteille de 1 l, est un pigment naturel à base de Terre de Cassel diluée. C’est une roche sédimentaire récoltée dans les dépôts de tourbe ou de lignite, à l’origine dans la région de Cassel, en Allemagne, appelée indifféremment Terre de Cassel, Brun de Cassel, Brun Cassel, Brun Van Dick. Ce pigment sous forme liquide sert de base lors de travaux de bricolage et de décoration.
Mais le brou de noix est aussi une décoction obtenue à base d’écales de noix séchées ou de jeunes noix vertes. Cette encre naturelle est utilisée par les artistes et les calligraphes. Comparable à l’encre de Chine, elle est brune, de teinte plus chaude que le bistre et s’emploie en lavis* et en calligraphie. Attention, le véritable brou de noix tache et il est très difficile à faire partir. Pensez à protéger vos mains et vos surfaces.
La recette d’huile teintée mêle de l’huile de lin et de l’essence d’écorces d’agrumes (ou de térébenthine à défaut) avec une proportion variable de brou de noix. C’est cette proportion qui va permettre d’obtenir une huile plus ou moins teintée. On peut utiliser indifféremment du « véritable » brou de noix végétal ou son homologue minéral dilué.
Le papier est un matériau noble, fabriqué à base de fibres naturelles. Il est en outre facilement réutilisable et peut être transformé presque indéfiniment. D’une grande souplesse, la pulpe de papier permet de produire manuellement toutes sortes d’objets. Petite soeur du papier mâché, la pulpe de papier est fabriquée à partir de boîtes d’oeufs ou de carton de calage, eux-mêmes constitués de matériaux recyclés. Les boîtes d’oeufs sont des emballages en cellulose moulée, réalisés à partir de papiers et de cartons recyclés. Née il y a un siècle dans les régions forestières des États-Unis, la cellulose moulée est un matériau écologique qui sert également à protéger du matériel médical, des fruits et des légumes, de l’électroménager, des repas à emporter, etc.
La vannerie est un art difficile. Alors, « si on ne réussit pas du premier coup, il faut essayer encore et encore », suggère un proverbe écossais. Voilà pour la théorie. Dans la pratique, il existe des alternatives aux techniques traditionnelles de tressage. Lire la suite
La vannerie est un art difficile. Alors, « si on ne réussit pas du premier coup, il faut essayer encore et encore », suggère un proverbe écossais. Voilà pour la théorie. Dans la pratique, il existe des alternatives aux techniques traditionnelles de tressage et certaines astuces permettent de se lancer sans trop prendre de risques. En voici une, imaginée par Francis, 91 ans, agriculteur à la retraite, ancien chef de corps des pompiers à Caulnes (22) et génial touche-à-tout qui s’amuse à confectionner des paniers pour ses amis. Généreux, il a volontiers accepté de partager son savoir-faire.
Matériau de construction ancestral, la chaux connaît un regain de popularité. Elle est très prisée par les adeptes du “vivre sain” et séduit aussi les amateurs de déco. Petit résumé sur les différentes chaux et comment les utiliser.