Le parquet
Évitez les essences exotiques et préférez les bois issus de forêts locales et durablement exploitées, idéalement un bois massif non traité chimiquement. Il aura en effet une meilleure durée de vie, un impact écologique et des émissions de COV (composés organiques volatils) inférieurs à un parquet contrecollé.
L’essence et l’épaisseur du parquet dépendent de l’utilisation de la pièce : n’hésitez pas à utiliser différentes essences dans votre logement.
La terre crue
Matériau local, peu énergivore, facile d’entretien, la terre crue damée doit être huilée et convient à toutes les pièces de vie, hors cuisine. Attention, ne vous lancez pas sans formation préalable dans la mise en œuvre d’un revêtement de sol en terre crue, cela requiert un certain savoir-faire !
La terre cuite
Industriels ou artisanaux, ces carreaux d’argile cuits, également appelés tomettes, sont à protéger avec de l’huile dure ou de la cire.
Le liège
Le liège est plutôt connu sous forme d’isolant grâce à ses propriétés acoustiques et thermiques. Mais à partir de la même matière première, on peut également fabriquer des revêtements de sol. Ils sont très résistants à l’usure, même s’il vaut mieux éviter de les mettre dans une pièce en contact avec l’extérieur, car il supporte mal le sable et le gravier.
Le linoléum
Le vrai linoléum est fabriqué à partir de matières premières naturelles : huile de lin, farine de bois, liège, calcaire, résine, pigments et jute. Attention, cependant, certaines entreprises profitent de sa bonne réputation pour en fabriquer avec d’autres matériaux bien moins écologiques.
Le plâtre
En mélangeant un plâtre gros naturel et de la chaux aérienne, on obtient un revêtement qui peut être poncé, lissé, puis recouvert d’huile dure. Ce matériau sèche très rapidement, ce qui le rend difficile à mettre en œuvre.
La pierre
Oubliez le marbre et autres pierres asiatiques, préférez des pierres extraites et façonnées en France, voire par un artisan local.
La fibre végétale
Venant d’Asie ou d’Amérique du Sud (jonc, cocon sisal…), la fibre végétale est sensible aux tâches et les sous-couches synthétiques sont émettrices de COV. Attention donc, l’appellation « végétal » n’induit pas forcément un bon bilan énergétique, surtout si le produit vient de loin.