Post-fossile : les réseaux de chaleur

reseaux de chaleur urbains

Le chaud joue aussi en réseau

Les réseaux de chaleur urbains sont fondés sur des équipements de grande taille. Ils intègrent de plus en plus d’énergies renouvelables. Un moyen de chauffage efficace et économique.

Les réseaux de chaleur urbains distribuent de l’eau chaude

Les réseaux de chaleur ont été créés en zone urbaine par les collectivités. Gérés en régie ou en délégation de service public, ils distribuent de l’eau chaude à plusieurs bâtiments à l’échelle d’un îlot d’immeubles ou de plusieurs quartiers.

La taille des équipements  permet de réaliser des économies d’échelle. A ses économies viennent s’ajouter les gains de l’utilisation d’énergies renouvelables. Les sources renouvelables sont la géothermie, la chaleur fatale récupérée des centres d’incinération d’ordures ménagères, la biomasse (bois, biogaz, etc.) et même le solaire thermique.

 

 


Le coin conseil : comment choisir son mode de chauffage ?

choisir son mode de chauffage

Pour bien choisir, se poser les bonnes questions.

La galaxie des équipements de chauffage écologique s’est beaucoup étendue. Pour bien choisir son mode de chauffage et  ne pas céder à la tentation pour la grosse et belle machine, quelques conseils à avoir en tête.

Considérons trois cas de figure.

Tout d’abord, dans le nord de la France, Mme Solo s’est installée avec ses deux enfants en bas âge dans une maison de ville (110 m²) non mitoyenne en briques, avec peu de terrain et un chauffage central. Après avoir fait refaire l’isolation du toit, elle doit changer de chaudière.

Ensuite, M. et Mme Dupont, ont investi dans la Drôme dans une vieille maison inoccupée de 200 m², à rénover.

Enfin, la famille Isidore, un couple avec deux enfants, fait construire un pavillon neuf RT 2012 en Bretagne.

 


chauffage solaire et bois : couple mixte

chauffage solaire et bois

Chauffage solaire et bois solution 100 % renouvelable.

Le soleil : une ressource inépuisable mais non prédictible, qui exige une énergie d’appoint. Pour s’affranchir des énergies fossiles et même de l’électricité, le couplage avec le bois garantit un chauffage 100 % renouvelable. Séduisant ce couple mixte exige un grand soin à l’installation.

Nicolas Vérots n’a pas froid aux yeux. Non content d’avoir construit lui-même sa maison à Saint-Chamond (Loire), ce fonctionnaire (ex-contrôleur technique de la RT 2012 dans la construction publique) s’est lancé dans l’auto-installation d’un système de chauffage couplé solaire-bois. « Un défi motivé par la recherche de performance thermique dans une maison dénuée d’ouverture au sud pour bénéficier des apports passifs », explique le jeune père de famille.


Chauffage au bois : le conduit de cheminée

conduit de cheminée

Conduit, tout n’est pas permis.

Le conduit de cheminée représente un élément capital d’une installation de chauffage au bois. Sa structure et son installation sont régies par des normes strictes.

Comme l’appareil de chauffage, un conduit de cheminée doit être adapté et bien installé. C’est lui qui permet à l’appareil de fonctionner correctement et qui garantit la sécurité des biens et des personnes. En effet, un bon tiers des sinistres aurait pour origine un feu de cheminée ! L’installateur a la responsabilité du conduit sur lequel il se raccorde, qui doit être conforme à la norme DTU 24.1.

Tout d’abord, si vous avez déjà chez vous un conduit de cheminée, l’artisan doit l’inspecter de A à Z. Il doit s’assurer du respect des distances au feu réglementaires,…


Chauffage au bois : les inserts de cheminée

inserts de cheminee

L’insert entretient la flemme à l’ancienne.

Que vous possédiez déjà une cheminée à foyer ouvert ou que vous rêviez d’un tel apparat dans votre salon, les inserts de cheminée sont faits pour vous ! On vous fait les présentations.

Pour garder le charme des feux de cheminée d’antan tout en limitant grandement les pollutions, il existe l’option insert. Deux possibilités : améliorer le rendement de votre ancienne cheminée avec un insert « cassette » ou vous offrir une cheminée neuve. Dans l’existant, il est possible d’améliorer le rendement d’une cheminée à foyer ouvert grâce à un insert « cassette » encastré dans le foyer de la cheminée. Le rendement passe alors de 15 % (cheminée) à 60-80 %.


Chauffage au bois : les chaudières à bois

les chaudières à bois

Le chauffage central rallume la chaudière.

Les chaudières à bois combinent efficacité et facilité. Elles peuvent chauffer toute la maison et produire l’eau chaude sanitaire.

Elles sont l’assurance d’un chauffage homogène dans toute la maison. Ces appareils produisent de l’eau chaude qui alimente un circuit de chauffage central et peuvent également préparer l’eau chaude sanitaire. Elles sont surtout intéressantes pour les maisons grandes, dotées d’une chaufferie, mais on trouve aussi des chaudières à granulés de petites puissances modulant dès 1,2 ou 3 kW.

Les chaudières à bûches sont moins chères, mais impliquent manutention et stockage du bois. Celles à granulés et plaquettes coûtent plus cher à l’achat et en combustible, mais elles ne demandent quasiment aucune intervention de votre part.


Chauffage au bois : les poêles de masse

les poêles de masse

Une chaleur douce à coup de masse.

Les poêles de masse permettent de concilier chaleur agréables, combustible économique et corvées de recharge de bois peu fréquentes.

Le poêle de masse, tout le monde en rêve ! Alimenté par des bûches, il fonctionne non pas par convection mais majoritairement par rayonnement. Il ne chauffe donc pas l’air mais des masses (murs, sols…) capables de conserver la chaleur et de la restituer sur le long terme. Conséquences : il procure une chaleur douce, constante, homogène, sans « courants d’air » pendant 12 à 24 heure. Il est en outre très économe en bois.

Mais si tous les amateurs de chauffage à bûches n’ont pas leur poêle de masse, c’est que l’investissement de départ est important.

 

 


Chauffage au bois : les poêles à granulés

les poêles à granulés

Les poêles à granulés, le bois sans tracas.

Les poêles à granulés connaissent un succès grandissant. Ils restent cependant relativement nouveau et assez méconnus. Automatiques et souvent programmables, ils sont pourtant simples d’utilisation et offrent de très bons rendements.

Le poêle à granulés s’occupe de tout pour vous (ou presque). Il allume le feu sur commande, puis l’alimente en granulés au fil des besoins, de façon à garder la température du thermostat. Et ce jusqu’à ce que le réservoir soit vide, en général au bout de 12 à 72 h. Alors seulement, il faut travailler un peu pour le recharger, sauf pour les poêles raccordés à un silo de stockage, qui supposent par contre d’avoir de la place disponible. Le poêle à granulés offre en tout cas un grand confort d’usage et de vie.


Chauffage au bois : les poêles à bûches

les poêles à bûches

Les poêles à bûches, robustes et économiques.

Performants et modernes, les poêles à bûches présentent un bon rapport qualité/prix et brûle un combustible accessible et bon marché. Mais pour être efficace, il doit être bien dimensionné, bien réglé et surtout bien utilisé.

La bûche est le combustible le moins cher du marché ! Elle est d’autant plus intéressante que le bois est une ressource renouvelable et souvent locale, voire gratuite pour qui « fait son bois ». Son utilisation nécessite de supporter quelques contraintes. Il faut organiser son approvisionnement et son stockage, accepter d’alimenter régulièrement le foyer (toutes les 45 mn environ) et de vider les cendres du réservoir. Mais quelle belle flamme !

 


Changer sa chaudière au fioul

changer sa chaudiere au fioul

Le fioul vous soûle ? Cap sur le renouvelable.

Vous souhaitez un chauffage moins polluant, moins coûteux et plus efficace que votre chaudière au fioul ? Autopsie de cet ancêtre dépassé et éclosion des solutions.

Les raisons de changer sa chaudière au fioul font l’unanimité. Tout d’abord pour des raisons financières le prix du pétrole va augmenter grâce à la taxe carbone. Ensuite pour des raisons écologiques le fioul pollue l’air et émet beaucoup de CO2. Selon la méthode 3CL, utilisée pour réaliser les diagnostics de performance énergétique (DPE), le fioul émet 300 g CO2/kWh, contre 13 pour le bois géré durablement. Une maison de 100 m² consommant 2 400 l de fioul par an génère 6 500 kg de CO2 par an(1), assure le site Internet compteepargneco2.com.

Il est par conséquent temps de dire adieu au fioul.