Construire en béton cellulaire

béton cellulaire

Un confort en béton cellulaire

Emilie et Guillaume ne sont pas des militants écologistes de la première heure. Pourtant la qualité de vie promise par les maisons bioclimatiques en béton cellulaire proposées par leur maître d’oeuvre les a séduits.

Au bout de deux ans de recherche Émilie Boudin et Guillaume Perrochon étaient las de ne pas trouver de maison à rénover. Ils  se résolvent alors à solliciter des constructeurs. Mais « les maisons ” traditionnelles ” qu’on nous a proposées ne nous plaisaient pas. Par l’intermédiaire d’un client de mon mari qui travaille dans les produits du BTP, nous avons rencontré Bâti concept écologique (B.C.E.).  Nous avons visité une de leurs maisons, raconte Émilie Boudin. J’ai tout de suite accroché avec la philosophie de l’entreprise et le style d’architecture : les grandes baies vitrées, les économies d’énergie, les menuiseries… Je connaissais bien le béton cellulaire car mon grand-père avait fait réaliser une extension avec ce matériau. Il en était très content et cela lui apportait un grand confort de vie. »


Extension et baies vitrées

extension et baies vitrées

Accueillir le soleil à baies ouvertes.

L’objectif de l’extension de cette ferme en pierre était on ne peut plus clair : faire place à la lumière. Incollables sur le bioclimatisme, Dominique et Patrick peuvent chanter à tue-tête : “laissons, laissons…entrer le soleil !

«Ne pas avoir assez de lumière, c’était notre hantise », se remémorent Dominique et Patrick, tombés sous le charme d’une maison largement exposée au sud. Les chiffres gravés dans un pignon font remonter à 1874 la construction de ce bâtiment en tuffeau typique du Sud-Touraine. « Les murs sont épais de 50 cm, ce qui offre un confort thermique relativement bon, mais ces maisons sont souvent sombres », souligne le couple. Le coup de foudre aurait-il déjà fait long feu ? Que nenni, ils trouvent rapidement la parade : « L’idée d’entourer une partie du bâtiment avec une extension, j’ai appelé ça le bonnet phrygien ! », rigole Dominique.

 


Billet d’humeur : Michel Gerber architecte bioclimatique

michel gerber

Le soleil, les vieilles pierres et l’architecte

Michel Gerber  vient de s’éteindre à 81 ans. Il rejoint ainsi Reiser au paradis de ceux qui ont ensoleillé nos concrètes utopies.

Dans les années 1970, l’habitat solaire se résumait le plus souvent à concevoir des maisons bardées de capteurs à eau disgracieux chauffant de complexes systèmes de stockage. Avec gourmandise, le dessinateur Reiser, génial et incisif admirateur des énergies renouvelables, en fit le constat hilarant dans un inénarrable dessin intitulé « Le solaire, c’est moche et ça marche pas ! ». Puis, vint l’architecture solaire bioclimatique. Avec elle, cette intuition géniale : inutile d’installer des équipements capteurs chers et complexes puisque la maison EST le capteur !

 


Construire : un bijou bioclimatique

bijou bioclimatique

Un bijou bioclimatique

Pierre Lavigne, précurseur en matière de bioclimatisme et auteur de nombreux livres scientifiques à ce sujet, nous ouvre les baies vitrées de sa maison tournée vers le soleil. Visite passionnante en compagnie d’un concepteur avisé.

Voulant être architecte mais ne trouvant pas le cursus universitaire correspondant aux études qu’il recherchait, Pierre Lavigne s’est tourné vers une carrière d’ingénieur et de physicien. Quelques années passent et survient le premier choc pétrolier de 1973. La notion d’économies d’énergie faisant surface, Pierre décide alors de quitter la recherche nucléaire pour revenir à sa première passion.

Mettant à profit ses acquis, en particulier en thermodynamique, il devient enseignant-chercheur en bioclimatisme. « Je deviens écolo ! », s’amuse-t-il.« L’architecture bioclimatique, c’est un pléonasme », poursuit l’expert. L’architecture, fatalement climatique, n’existe que s’il y a contrainte et le climat en est une à laquelle on n’échappe pas.

 


Construire : maison bioclimatique à Avignon

Maison écologique à Avignon

A Avignon, sur le pont du bioclimatisme.

Garder le cap de son projet malgré les difficultés techniques et budgétaires et, au final, profiter d’une jolie maison écoconstruite qui se chauffe pour 150 petits euros annuels ! C’est l’expérience de Sara et Pierre, qui n’a pas manqué de retenir notre attention pour ce numéro anniversaire.

“Sara est comédienne et je travaille dans l’audiovisuel. Nos deux garçons avaient 4 et 8 ans quand la construction a commencé. Nous avons acheté en 2007 un terrain avec deux bâtiments totalisant 65 m2 habitables, à 500 m au sud des remparts d’Avignon. Nous voulions une maison écologique, au sens large, pour pouvoir faire nos trajets quotidiens à vélo ou à pied.”

Autres chantiers qui ont retenus notre attention pour ce numéro anniversaire….

Inspiration patrimoine rural.

À première vue, on croirait voir un bâtiment rénové. Pourtant, les locaux d’Astarac Patrimoine Innovation, distributeur d’écomatériaux et centre de formation, sont tout neufs !

Retour à la terre.

Notre autre coup de coeur  s’est aussi porté sur un bâtiment à usage professionnel. Situé au pôle inter-entreprises de construction en terre crue de Saint-Germain- sur-Ille (35), le programme de construction comprend des bureaux et un atelier de maçonnerie avec espace de formation.

 


Habitat groupé

habitat groupe ouvert du canal

Plonger dans l’Ouvert du Canal.

À Ramonville-saint-Agne, à côté de Toulouse, l’habitat groupé L’Ouvert du Canal conjugue une surface minime avec une grande solidarité entre voisins et une grande attention portée aux enfants.


Rencontre en Uruguay

Ecole en Uruguay

Un vaisseau autonome pour les mômes.

À Jaureguiberry, en Uruguay, se trouve la première école 100 % durable d’Amérique Latine. Construite selon le principe des earthships (vaisseaux de terre), elle est composée principalement de matériaux recyclés et est autonome en énergie.


Comment garder son logement frais en été ?

Confort d'été

Comment garder son logement frais en été ? La vidéo des Clés de la Rénovation vous dit tout en REPLAY.

Avec deux experts de la région de Montpellier : Claudia BOUDE BATLLE, Responsable du pôle « Espace Info Energie » et Conseillère Energie à l’association GEFOSAT et Eduardo SERODIO, ingénieur d’études au bureau d’études IZUBA Energies. Alexis Monteil, responsable de projets au CLER, anime l’émission.

 

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