Extérieur : Clôtures vivantes

Clôtures vivantes

L’osier s’invite au jardin pour composer des clôtures vivantes tressées du plus bel effet.

Remis au goût du jour par le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (41) il y a une vingtaine d’années, l’osier vivant se plie à toutes les envies pour donner naissance à de nombreuses créations paysagères – cabanes, tonnelles, tunnels, mais aussi clôtures tressées. Ces parois végétales permettent de s’affranchir des éternels grillages, claustras en bois autoclavé ou panneaux rigides en PVC.

Charmante et peu onéreuse, cette clôture vivante apporte mouvement et originalité. Sa fonction brise-vue à la belle saison permet de créer une zone d’intimité, de délimiter une parcelle en jouant sur différentes hauteurs (1 à 1,80 m). « Dès les beaux jours, elle se garnit de feuilles. En hiver, elle laisse passer la lumière, car le saule perd son feuillage. Néanmoins, elle reste décorative par la couleur de son écorce et le dessin du tressage », précise Caroline Chomy, créatrice vannière en Bretagne.
En effet, ces fines haies de 30 cm d’épaisseur offrent l’esthétique du dessin en losange. « L’art de tresser l’osier vivant s’inscrit dans la tradition du jardin d’ornement médiéval : palissades et plessis entourant les carrés des simples se retrouvent sur des gravures datant du Moyen Âge », poursuit Caroline. Aujourd’hui, le tressage à doubles brinss’impose pour son esthétique et sa bonne résistance dans le temps.


Alternatives : Un four à pain dans mon quartier

four à pain de quartier

Une bonne odeur de pâte chaude circule au milieu des immeubles du Mas du Taureau. Ce soir d’été, une dizaine d’habitants s’est regroupée au Petit bois pour déguster des pizzas cuites dans leur four à pain de quartier. Cet ancien terrain vague fait office de parc au cœur de la cité emblématique de Vaulx-en-Velin (69). Un peu plus loin, un bidonville rappelle la précarité de ce quartier de la banlieue lyonnaise : taux de pauvreté de 32 % et taux de chômage qui frôle 40 % chez les jeunes. Le Mas du Taureau fait l’objet d’un vaste plan de rénovation urbaine depuis plusieurs années. Des tours rasées, plus de 2 000 logements réhabilités, une médiathèque en construction… Quel rôle jouent les habitants dans ce bouleversement ? « Avec le collectif d’architectes Pourquoi pas !?, nous avons souhaité impliquer les riverains dans un processus de co-construction. L’échelle d’une rénovation urbaine est longue. Pour éviter la résignation, nous souhaitions un projet court, avec une fonction sociale. Pas du mobilier, mais un véritable équipement », explique Quentin Vernette, alors chargé de mission « participation » à la Ville de Vaulx-en-Velin. Après avoir planté une roseraie et fabriqué une distillerie pour confectionner de l’eau de rose, les Vaudaix se sont lancés dans la construction d’un four à pain de quartier.

Un four en co-construction

En 2015, le collectif d’architectes Pourquoi pas !? élit domicile dans le quartier et crée une permanence quotidienne*, La Fabriqueterie. Elle fait le lien entre les acteurs du territoire et mène une réflexion sur les aménagements transitoires. « Il faut du temps pour interpréter et formaliser les besoins et les envies. Ce qui est important, c’est l’appropriation. Nous avons d’abord remarqué un espace délaissé, à côté des roses et du terrain de foot. Puis, nous nous sommes intéressés à la façon de vivre le quartier. Au-delà de la construction collective du four, la transmission d’un savoir ancestral – faire son pain – semblait importante pour le lien intergénérationnel et la convivialité. Comme avant, dans les villages, en France ou au Maghreb, le four est universel », explique Amandine Riou, architecte de formation et membre active de Pourquoi pas !?.

Les résidents choisissent d’ériger le four en pisé, une technique vernaculaire de construction en terre crue. Empreinte carbone minime, matériau naturel et local, la terre crue est également sélectionnée car elle est facile à retravailler. Un atout important face aux risques de dégradations, comme l’explique Amandine Riou. « Quelques mois avant, nous avions construit une table et des bancs, dessinés par les enfants. […]


Territoire : Quand ville et jardin ne font qu’un

ville et jardin

Des roses trémières poussent sur les trottoirs, des pommiers grandissent au pied des immeubles… À Rennes, des citoyens verdissent les espaces urbains depuis 20 ans.

Rue Marcel-Sembat, dans le quartier sud-gare de Rennes (Ille-et-Vilaine), la plupart des interstices entre le pied des pavillons et le trottoir ne sont plus goudronnés. Sur environs 15 cm de largeur poussent de la vigne vierge, des euphorbes, pommiers d’amour, buis, lierre grimpant… Les habitants verdissent leur rue. Une action bienfaisante pour la perméabilité des sols, l’oxygénation, le rafraîchissement, la fixation de particules fines, la biodiversité… Et pour l’enjolivement du paysage urbain.

Pour cela, les habitants ont demandé un « permis de végétaliser ». À l’Hôtel de ville, Daniel Guillotin, conseiller municipal délégué à l’écologie urbaine et à la transition énergétique, en raconte l’origine : « Il y a 20 ans, c’est parti d’une initiative d’habitants, d’associations et de la Maison de la consommation et de l’environnement pour végétaliser les rues. Ça a commencé dans le quartier sud-gare. Le particulier sollicitait la Ville, on passait une convention de mise à disposition de l’espace public, les services de voirie venaient casser le bitume, puis le particulier était libre de planter, à condition d’entretenir. »

En 2009, le mouvement devient « Embellissons nos rues », puis « Jardiner ma rue ». « Depuis la dernière mandature, la demande augmente fortement », note l’élu, graphiques du bilan annuel en mains. En avril 2019, le Plan local d’urbanisme intègre officiellement le « permis de végétaliser », lancé pour la première fois à Paris quatre ans plus tôt. Rennes en totalise plus de 550.

Permis de jardiner

Ces permis concernent en réalité plus que les pieds de murs. Les pieds d’arbres deviennent cultivables, comme boulevard Oscar-Leroux, ainsi que le mobilier urbain type barrières, plots et poteaux hors signalisation, par des jardinières en suspension, par exemple. Quelques règles sont à respecter, définies dans un cahier des charges ; comme laisser 1,40 m de passage libre sur le trottoir, assurer l’arrosage, le ramassage des déchets végétaux et la taille, conduire le développement des plantes grimpantes qui ne doivent pas dépasser 15 cm de large sur 2 m de hauteur maximum. Engrais et produits phytosanitaires sont proscrits.

Rue du Bahon-Rault, l’espace végétalisé est plus conséquent. Deux hectares de verdure s’étalent parmi des commerces et bureaux. Une femme et deux hommes assemblent un poulailler sous le regard des gallinacés qui gambadent. Autour d’eux se répartissent une spirale aromatique, une mare, une ruche kenyane, de jeunes pommiers, un « igloo » bâti avec des roues de vélo qui attend la pousse de passiflores et des bacs potagers. […]


Extérieur : Une spirale aromatique en pierre sèche

spirale aromatique

Une spirale aromatique est à la fois un aménagement esthétique et une jardinière. Sa conception favorise une interface de sols et d’expositions complémentaires pour rassembler des plantes aux besoins variés.

Une spirale aromatique à taille humaine

Après une première spirale aromatique testée depuis un an et demi sur le terrain d’un particulier, l’association de promotion des semences paysannes Kokopelli vient de passer commande pour une deuxième spirale en pierre sèche. Avec ses 4 m de diamètre, celle-ci tient plus de l’ouvrage d’art que de la jardinière personnelle. Mais il est tout à fait possible de dimensionner une spirale à taille humaine sans avoir à déplacer 13 t de cailloux. D’après Pierre Font, l’artisan spécialisé qui a mis en place cette structure, « lorsque l’on bâtit en pierre sèche, les interstices forment des abris pour un certain nombre d’espèces. Et quand on modifie le substrat, on apporte des éléments qui modifient le milieu local », ce qui le rend naturellement propice à la culture de variétés complémentaires.

Le sommet de la spirale est bien exposé au soleil, on y place les plantes qui cherchent la chaleur : romarin, origan, sauge, estragon, thym… C’est un emplacement basé sur un substrat plus pauvre et bien drainé, essentiellement avec du sable ou des cailloux concassés. Il est bien sûr possible d’amender le substrat avec la terre que l’on trouve localement, si celle-ci n’est pas trop lourde.

Cette spirale nous permet d’adapter le substrat et d’accumuler la chaleur grâce aux pierres.

Plus on se rapproche des cercles extérieurs, plus le sol s’enrichit en matière organique. L’humus ou le compost retiennent l’eau et remplacent progressivement le sable. En descendant la pente de la spirale, les plantes méditerranéennes cèdent le terrain à celles qui sont plus sensibles au stress hydrique. La ciboulette, le persil, la coriandre, la verveine ou la menthe trouvent alors leur place.


Extérieur : Les potagers prennent de la hauteur

Potager urbain sur le toit

Potager urbain sur le toit

À Grenoble, l’association Cultivons nos toits transforme le haut des immeubles en jardins partagés. Des lieux de production, mais aussi de lien social. Reportage en altitude…

Fabrice vit en rez-de-chaussée. Chaque jour, il enfile sa tenue de jardinier et va ramasser ses légumes… en montant dans l’ascenseur ! Car son petit potager se situe sur le toit du parking de son immeuble. « C’est ce qui m’a fait acheter un appartement ici. Je suis un citadin, certes, mais j’ai besoin de mettre régulièrement les mains dans la terre », témoigne ce banquier quinquagénaire grenoblois. En allant arroser les jeunes pousses qui pointent leur nez sur le toit, il croise Vincent, venu vider un seau d’épluchures sur le compost. Les deux voisins n’habitent là que depuis quelques mois, mais discutent déjà comme de vieilles connaissances.

« Le jardin, c’est fédérateur. C’est plus agréable de rencontrer ses voisins de palier en cueillant des tomates qu’à l’occasion d’une réunion de copropriété houleuse », assure le jeune homme. Une fois par mois, tous deux bénéficient d’une formation pratique pour apprendre à mieux gérer ce jardin partagé, dispensée par l’association Cultivons nos toits, à l’origine du site. « On explique aux habitants comment semer, pailler, arroser, poser un tuteur, mais aussi à quel moment récolter, explique Lucas Courgeon, chargé de projet au sein de l’association. Nous avons de l’expérience. On a implanté notre premier potager aérien il y a quatre ans sur le toit d’une ancienne caserne, la Casemate, située en plein centre-ville. En une saison, on a récolté 1 t de légumes sur 200 m2, cultivés dans de grands bacs. »

Un jardin d’un seul tenant

Les cultures sur la Casemate ont été interrompues en raison d’un incendie dans le bâtiment, mais vont reprendre en 2020. Entre temps, les jardiniers urbains ont semé d’autres graines. Ils ont convaincu un duo de promoteurs immobiliers d’aménager le toit de leurs nouvelles constructions, qu’occupent justement Fabrice et Vincent dans l’écoquartier Daudet, à Saint-Martin- d’Hères, en banlieue de Grenoble. « Anticiper la présence d’un jardin sur un bâtiment neuf permet de renforcer la structure pour accueillir un poids supplémentaire. Ici, les 840 m2 de surface plane accueillent non pas des bacs, mais une couche de 50 cm de terre arable. De quoi aménager un jardin d’un seul tenant », poursuit Lucas. L’espace est partagé entre une pelouse conviviale sur laquelle les enfants viennent jouer et des carrés de potager.

Chaque habitant dispose d’une petite parcelle qu’il utilise à sa guise. Seule contrainte, ne pas utiliser de pesticides. Ensuite, libre à chacun de faire pousser des fleurs, des aromatiques, des fruits ou des légumes. L’association fournit des graines et des outils grâce à une enveloppe de 5 000 € allouée par le promoteur. Ce montant finance également l’activité de conseil en amont de la construction et l’accompagnement des apprentis jardiniers en aval.


Extérieur : Allées carrossables Béton et goudron, passez votre chemin!

Allées carrossables écologiques

Allées carrossables écologiques: Des solutions existent.

D’autres solutions, plus écologiques que les voies bitumées, existent. Des traditionnelles au plus technologiques, elles n’ont pas toutes le même prix, la même facilité de mise en oeuvre et le même degré de respect de l’environnement.

 

Les marchés du béton et du goudron ne connaissent pas la crise. Utilisés massivement dans le BTP, on les retrouve souvent également dans les jardins des particuliers, notamment sous forme d’allées pour circuler en voiture. En termes d’écologie, on peut (beaucoup) mieux faire. En effet, l’industrie cimentière représente 5 % des émissions mondiales de CO2, selon le rapport développement durable de 2009 de Lafarge, notamment à cause de son procédé de fabrication qui nécessite un chauffage à très haute température du calcaire. Quant au bitume, il est issu du raffinage du pétrole et a été classé possiblement cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer en 2011.

6 % des sols imperméabilisés

De plus, ces revêtements stérilisent et imperméabilisent les sols. D’après un rapport publié par France Stratégie en juillet 2019, 6 % des sols français sont imperméabilisés. « Le problème qui se pose indéniablement est le manque d’infiltration des eaux de pluie, explique Catherine Muller, présidente de l’Union nationale des entreprises du paysage. En effet, les réseaux d’évacuation des eaux peuvent rapidement se trouver saturés, entraînant un phénomène de ruissellement, voire un risque d’inondation en cas de très fortes pluies. » Dans un contexte de dérèglement climatique et d’épisodes de sécheresse répétés, choisir un revêtement perméable est un acte écologique.

En effet, « ces solutions permettent un rechargement des nappes et ont des bénéfices dans la lutte contre les îlots de chaleur », explique Robin Dagois, chargé de mission auprès de Plante et cité, organisme national d’études et d’expérimentations. C’est pourquoi plusieurs villes
(Lyon, Neuchatel, Nyon…) commencent à mettre en place des solutions de ce genre. Et pour les particuliers qui souhaitent éviter de bitumer ou bétonner le sol pour garer leur voiture, plusieurs solutions existent.

Des solutions traditionnelles…

L’une des plus écologiques est ancestrale : l’allée en pierres, qui, bien mise en oeuvre, offre une longévité extraordinaire. On retrouve ainsi des voies romaines construites selon cette technique il y a plus de 2 000 ans. Il s’agira avant tout de réaliser un fond de forme dans les règles de l’art et de choisir une épaisseur de pierre suffisante : de 3 à 12 cm suivant la roche (granit, calcaire, ardoise, marbre, grès, quartzite…), jointoyées à la terre ou au sable afin de
laisser passer l’eau. Pour ceux qui ne se sentiraient pas de se lancer seul, il faudra faire appel à un paysagiste près de chez soi, notamment en consultant l’annuaire en ligne des professionnels adhérents de l’Unep, gage de qualité.


Extérieur : Un palais pour les poules

construire un poulailler

Avoir le plaisir de contempler ses poules gambadant au jardin. Apprécier leur compagnie, leurs œufs frais voire, occasionnellement, un bon rôti… Ces bonheurs tout simples sont accessibles à tout un chacun, mais construire un poulailler demande un certain savoir-faire pour garder des poules saines et épanouies.

Prendre en compte tous les paramètres

En permaculture, le principe des « emplacements relatifs » est fondamental. Après observation et analyse, il devrait ainsi y avoir un endroit optimal pour construire un poulailler. Bien, mais la réalité ne se conforme pas toujours à la théorie et, comme il existait déjà chez nous une structure appropriée, nous avons simplement décidé de l’adapter. Cela étant, que vous disposiez d’un appentis ou d’une dépendance existante (pierre, parpaing ou bois) pouvant être aménagée en poulailler ou que vous ayez à construire une nouvelle structure, un certain nombre de paramètres sont à prendre en considération avant de vous lancer dans l’élevage de gallinacées.

Faut-il concevoir un poulailler mobile ou statique ? Mieux vaut-il opter pour un petit volume servant simplement de dortoir ou un plus grand avec une courette permettant aux poules de se promener à l’abri des prédateurs ? Comment l’aménager pour qu’il soit confortable et facile à entretenir ? Quel espace vital réserver dans le dortoir ?

Construire un poulailler : D’abord, trouver le lieu idéal

Ce qui importe avant tout, c’est que le poulailler soit à la fois protégé du soleil, bien éclairé, bien ventilé, mais abrité des vents trop soutenus. Si possible, il doit faire face au sud-est. Les occupantes profiteront ainsi de la chaleur du soleil matinal, mais à midi, elles seront à l’abri des rayons les plus chauds. Pensez aussi à vos voisins ; éloignez votre poulailler de leur maison pour limiter les nuisances sonores et olfactives. Si vous ne comptez pas élever de poussins, pas besoin de coq à la libido débordante, un poil dérangeant pour les poules et dont le joli – mais bruyant – chant matinal n’est pas du goût de tout le monde.[…]


Extérieur : Une haie aux multiples vertus

haie naturelle

Une haie naturelle

Au-delà de sa fonction de clôture, la haie champêtre, appelée aussi haie naturelle, présente de multiples avantages pour la nature qui l’entoure. Outre la limitation de l’évaporation des sols et de leur érosion, grâce au drainage des eaux de pluie, et le stockage du CO2, c’est un formidable lieu d’accueil pour les espèces vivantes : micro-organismes présents dans l’humus et utiles à la qualité du sol, insectes pollinisateurs ou dévoreurs de pucerons, oiseaux en quête d’un refuge, de nourriture ou d’une enfourchure de tronc pour nicher… Et cela grâce à la diversité des essences qui la composent, à l’opposé des haies uniformes de thuyas ou de faux cyprès (chamaecyparis), véritables murailles végétales qui marquent encore fortement le paysage en périphérie urbaine et à la campagne.

Priorité au local

« Dans les nouveaux lotissements, la majorité des règlements se limitent à l’obligation d’une haie vive, sans préconiser de palette végétale », regrette Sébastien Cannet, paysagiste conseiller au Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de Gironde.

Comment choisir les végétaux ? « Pour attirer la faune de proximité, il est primordial de planter des essences indigènes », recommande Nicolas Macaire, coordinateur Refuges LPO à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO France). Habitats reconnus par les animaux autochtones, ces plants sont de plus adaptés aux conditions locales de climat et de sol et disposent d’une diversité génétique propice à l’évolution naturelle de leur espèce. « Choisir ce qui pousse presque à l’état naturel près de chez soi est une question de bon sens, souligne Sébastien Cannet. La reprise sera ainsi facilitée et la gestion de l’eau, optimisée. »

Consulter en mairie la charte paysagère communale, quand elle existe, est un bon moyen de connaître les essences locales à privilégier. Pour autant, le paysagiste déconseille vivement l’arrachage en pleine nature. « N’oublions pas que les jeunes pousses contribuent à la régénération du milieu naturel ! » […]


Cabane boule en bois tressé, la magie de l’habitat léger

cabane en bois tressé - vannerie habitat léger

Tresser sa cabane sans perdre la boule ?!

La cabane en bois de Robinson, tous les enfants en ont rêvé, Alain Auguste l’a réinventée. Sa démarche invite à la réaliser par soi-même avec quelques morceaux de bois glanés et de la ficelle…

L’éco-lieu Artimbal se cache au cœur des Cévennes, à Roquedur (Gard). Il faut se garer et grimper jusqu’au lieu de vie en forêt pour découvrir les créations d’Alain Auguste, disséminées dans ce bel échantillon de la générosité du milieu naturel cévenol. Si le cœur vous en dit, des stages « Cabanes vannées et yourtes vivaces » sont organisés tout au long de l’année. Lors de ces stages de quelques jours, Alain partage sa technique de « cabane boule » en animant des chantiers participatifs. Ce Robinson des temps modernes utilise les matériaux présents autour de lui et tente de créer des habitats légers avec un outillage minimal.

Sacré châtaignier

« J’utilise du fil de fer, de la ficelle et des vis. Et pour l’outillage, une scie, une tenaille, une perceuse et une visseuse. Il faut également une tronçonneuse si on veut se lancer dans la construction d’une mezzanine. Pour débuter, je conseille de réaliser une petite boule », résume Alain en préambule.

Pour lire la suite de cet article, consultez notre magazine La Maison écologique n°103.  Retrouvez le en kiosques jusqu’au 28 mars ou sur notre boutique en ligne ici.


Exterieur : Construire une terrasse en bois et autres aménagements

construire une terrasse en bois

Construire une terrasse en bois, même les fondations.

Bricoleur apprenant, il n’était pas gagné que je réussisse à construire une terrasse en bois avec zéro béton. Un soir, mon fils de 5 ans m’a dit : « Papa, j’ai dit à mes copains que tu allais faire une terrasse en bois sans béton. Ils étaient impressionnés et moi, je suis fier de toi, c’est trop bien de faire tout écologique ! » Cette phrase a eu l’effet d’un coup de pied aux fesses : en effet « c’est possible de faire autrement ».

Aménagement contemporain en pierres sèches.

Commencé en 2009, ce chantier d’aménagement extérieur d’un mas cévenol est devenu un lieu de création, d’expérimentation sur la construction en pierres sèches. Au départ, le projet consistait simplement à créer des terrasses sur le terrain pentu.

Récup’ à l’aise dans ma chaise.

Après la construction de sa maison en bois et paille de lavande (lire Lme 92), il reste à Fred Bruas un lot de voliges en douglas et mélèze. Il commence par fabriquer des sièges « bain de soleil ». Puis, après avoir vu une photo de siège confident Second-Empire, l’idée lui vient d’en faire un modèle allongé.