
Limiter la superficie pour réduire les coûts, la consommation d’énergie, le volume de matériaux, l’impact sur les sols… Dans la Creuse, Christine et Marin ont dû manier avec doigté l’art du compromis pour allier confort, économie et écologie dans leur maison à ossature bois.
Christine et Marin abandonnent leur idée de tiny house à l’arrivée de leur fils Émile. Ils tiennent cependant à conserver « l’esprit petit habitat avec un extérieur qui augmente la surface “habitable”. On peut l’investir une grande partie de l’année », retrace le couple, qui souhaite « rester sur un projet sobre et raisonnable pour économiser l’énergie, les matériaux, la quantité d’objets qu’on possède, l’empreinte qu’on laisse dans le sol… ».
Confortés par le dénivelé naturel du terrain qu’ils achètent à Guéret (Creuse), ils optent ainsi pour une maison sur pilotis.
« Le jour où on retire le bâtiment, on ne laisse aucune trace, apprécie Christine. Et ça rejoint notre fantasme de cabane dans les arbres». Paysagiste, Marin complète : « Ça fait aussi écho à la maison japonaise, de plain-pied au coeur des arbres avec des coursives extérieures. »
L’impact est aussi réduit sur le porte-monnaie. « On ne voulait pas être pris à la gorge par une maison qui monopoliserait tout, défend Christine, professeur des écoles. Je passe à temps partiel et Marin l’envisage aussi, on s’est offert un congé parental ; on veut garder du temps pour vivre en-dehors du travail sans être acculé par des dettes. »
Retrouvez cet article dans le Hors-série n°14 : La construction bois
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