
Les traitements que peut subir le bois de construction font-ils systématiquement partir en fumée les vertus écologiques de ce matériau ? Des alternatives plus vertueuses émergent progressivement face aux produits chimiques biocides.
Les bâtiments neufs doivent être conçus et construits de façon à résister à l’action des termites et autres insectes xylophages. À cet effet doivent être mis en oeuvre, pour les éléments participant à la solidité des structures, soit des bois naturellement résistant aux insectes ou des bois ou matériaux dérivés dont la durabilité a été renforcée, soit des dispositifs permettant le traitement ou le remplacement des éléments en bois ou matériaux dérivés », impose le Code de la construction et de l’habitation. Il est donc possible d’utiliser du bois non traité si l’essence est naturellement durable.
Bien des constructeurs ne se prêtent pourtant pas au jeu.
« Une essence locale et naturellement durable est environ 50 % plus chère qu’un bois d’importation (épicéa, sapin) traité classiquement », confie Yves Mascart, prescripteur à Professions bois. Un bois non naturellement durable peut aussi être utilisé sans traitement tant que l’on peut vérifier son bon état et, en cas d’attaque, le changer ou le traiter. Sinon, il faut le rendre artificiellement résistant grâce à un traitement.
Retrouvez cet article dans le Hors-série n°14 : La construction bois
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