
La bonne essence au bon endroit, avec une mise en oeuvre soignée. Tel est le principe à adopter pour utiliser du bois non traité (y compris en structure) dans un projet de construction, d’extension ou de rénovation. L’offre d’essences de bois« naturellement durables » en France métropolitaine souffre d’une concentration sur quelques espèces phares, mais demeure diversifiée. La durabilité d’un bois définit sa résistance aux agents biologiques (champignons lignivores, insectes xylophages). La norme NF EN 350 établit celle d’une sélection d’essences par rapport à chaque agent en définissant plusieurs classes de durabilité.
Celle-ci s’explique par la présence de composés chimiques tels des terpènes, composés phénoliques ou tanins, et s’entend pour le duramen, c’est-à-dire
les éléments purgés de la partie périphérique de l’arbre (aubier), qui n’est pas durable.
Selon les essences, une différence de couleur plus ou moins prononcée marque ces deux parties. Le duramen du douglas révèle des teintes rouge-rosé tandis que son aubier est plus blanc. Il faut donc bien vérifier les éléments à l’achat, « sinon, à terme, c’est sur les restes d’aubier que se portent les attaques d’insectes », prévient Guillaume Jore, de l’entreprise normande de charpente et d’isolation Aviso76.
Retrouvez cet article dans le Hors-série n°14 : La construction bois
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