Linky : paranormal activity !



Des appareils électriques s’allument et s’éteignent tout seuls ? Le fantôme Linky hante peut-être votre maison… Dans une récente enquête, l’UFC-Que choisir relate les dysfonctionnements observés par les particuliers après la pose du compteur communicant. Des phénomènes presque paranormaux qui soulèvent le problème de la sous-traitance. Lire la suite


Comparatif du coût des divers moyens de chauffage: notre étude inédite

Les moyens de chauffage passés au crible d'une étude exclusive de comparaison des coûts par Olivier Sidler (Enertech) et le magazine La Maison écologique

Une étude exclusive a été réalisée pour le magazine La Maison écologique. Son auteur n’est autre qu’Olivier Sidler, fondateur du bureau d’études Enertech et ex-formateur de l’Institut négaWatt. Elle compare les coûts globaux des moyens de chauffage (hors émetteurs). C’est-à-dire l’investissement initial, le coût de l’énergie ou du combustible, les frais d’entretien, les abonnements spécifiques.

Les énergies renouvelables sur le podium

Les coûts sont considérés hors crédit d’impôt et aides publiques. Pour les énergies renouvelables, l’investissement initial est donc en réalité moins élevé. Les graphiques obtenus grâce à cette étude inédite prennent l’hypothèse d’un investissement sur fonds propres. Le recours à l’emprunt changerait notablement les résultats, avec une dépense annuelle très faible les premières années.

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52 éléments atomiques dans votre poche !!

smartphone, 52 éléments atomiques dans votre proche...

Le saviez-vous ? La moitié de la table de Mendeleïev se trouve certainement dans votre poche… Mais, si rappelez vous, le fameux tableau des éléments périodiques, étudié en chimie !

 

Billet d’humeur de Thierry Salomon

Article initialement paru dans La Maison écologique n°101
Retrouvez ses brefs « tweets d’humeur » sur @ThierrySalomon

A part quelques irréductibles lecteurs résistant encore et toujours à l’empire GAFA (Google-Amazon-Facebook-Apple), vous avez sans doute, comme moi, un smartphone dans votre poche. Bien sûr, comme moi, vous ne pouvez plus vous en passer. Trouvant formidablement pratique cette version contemporaine du couteau suisse à la fois agenda, accès Internet, GPS, réveil-matin, caméra, partenaire aux échecs (toujours bon perdant), voire sablier numérique pour œufs à la coque. Ah, j’oubliais : notre smartphone sert parfois à téléphoner. Antique survivance du siècle précédent quand le phone était télé mais pas encore smart.

Pas si doux, notre doudou numérique

Mais, pour fabriquer notre doudou numérique, ce bijou de technologie dont un Terrien sur trois est déjà équipé, il a fallu utiliser un nombre considérable de substances chimiques différentes, la plupart du temps sous forme d’alliage complexe, d’encre métallique (comme le nickel sur les boîtiers) ou pour « doper » les transistors.
Une pertinente étude menée par la branche « Système extractif » de l‘association Ingénieurs sans frontières a tenté de comptabiliser le nombre d’éléments atomiques figurant dans un smartphone standard. Le résultat est édifiant. Nous trimbalons dans notre poche environ 52 éléments atomiques différents, soit la moitié du fameux tableau de Mendeleïev !

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Éditorial : chic, du chauffage écologique !



Automne, ô désespoir ! Premiers frimas, premiers frissons, on rentre au logis les chaussures mouillées, les orteils exsangues, transi et de sale humeur. Hiver, pas mieux. Il fait alors noir au réveil et la nuit nous cueille avant même le retour au bercail. Contre la déprime, il y a mieux que la cure de vitamine D : un cocon confortable. Ainsi, imaginez vos pieds gelés foulant soudain un plancher chauffé à la température du corps. L’odeur et la vision apaisante d’un bon feu de bûches dans votre poêle étanche. Le crépitement des flammes ou encore le doux tintement du granulé de bois tombant dans son bol de combustion. De quoi vous réconcilier avec la morne saison. C’est pourquoi le Guide pratique du chauffage écologique fait le tour des mille et une façons de se chauffer grâce aux énergies renouvelables. Lire la suite


Construire en terre, une technique performante et écologique entravée par les lobbies du ciment

mur en pisé

En Isère, le Domaine de la terre est un quartier d’habitat social unique en France. Les 70 logements y sont tous construits en terre crue, une ressource naturelle et locale, 100% recyclable et non polluante.

Trente ans après avoir été bâti, ce quartier apporte la preuve qu’il est possible d’édifier à moindre coût une architecture de terre avec une faible consommation énergétique et un vrai confort thermique. Pourtant, l’opération n’a jamais été réitérée en France. Pression des lobbies cimentiers, absence de suivi des pouvoirs publics, réglementation… En dépit de ces freins, la filière terre connait un renouveau. Reportage et enquête sur une solution d’avenir.

Des nichoirs pour oiseaux se fondent dans les bâtisses en terre crue. Ils surplombent la rue Hassan Fathy, du nom de l’architecte égyptien qui, dès le début du 20e siècle, plaide pour un bâti pensé avec des matériaux locaux. C’est dans cette philosophie que s’inscrit le Domaine de la Terre, un quartier expérimental situé à Villefontaine, à une quarantaine de kilomètres de Lyon [1]. Disposés à flanc de colline, quelque 70 logements HLM y occupent un peu plus de deux hectares. Érigés en 1985, les onze îlots sont construits en terre crue, un matériau délaissé depuis des décennies. Il a pourtant été longtemps employé dans la région Rhône-Alpes. 80% des habitations du Haut Dauphiné construites avant les années 1950 sont bâties avec ce matériau peu coûteux, aux performances thermiques et écologiques de premier plan. Lire la suite


Billet d’humeur : La Maison écologique de un à cent !

sablier nucléaire versus éolienne

thierry salomon

Billet d’humeur de Thierry Salomon paru dans le magazine La Maison écologique n°100 !

 

Et oui, déjà cent numéros de l’irremplaçable magazine que vous êtes actuellement en train de lire. Mitonné tous les deux mois avec autant de passion que de talent par l’équipe de rédaction. Pour ma part, je ne fais qu’y apporter en fin de cuisson la cerise sur le gâteau breton.
Cent numéros, donc, et bientôt 17 ans d’âge. Or, depuis le génial Rimbaud, on sait bien que l’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans… Alors, amusons-nous un moment d’un retour vers le passé. Au moment de la naissance du numéro 1 de la revue, en février 2001 (un collector), où en était le monde balbutiant de la transition énergétique et des énergies renouvelables ? Lire la suite


Autoconstruire sa petite éolienne

éolienne pour l'autonomie

Aujourd’hui, en France, les éoliennes dites Piggott sont implantées chez plus de 150 foyers. Ces petites éoliennes sont des équipements rustiques mais performants, et spécialement pensées pour les autoconstructeurs. Rencontres avec les principaux protagonistes. Lire la suite


Éditorial n°100, on y est !

Dessin éditorial magazine La Maison écologique n°100

Éditorial. Nous y sommes, vous tenez entre vos mains le numéro 100 de La Maison écologique ! Mais qui l’eut cru, il y a 16 ans, lorsque les 32 pages du premier numéro paraissaient, imprimées en bichromie et à 3 000 exemplaires ?

couverture magazine La Maison écologique n°1
Alors à l’heure de cet anniversaire, c’est un mélange de profonde reconnaissance envers nos lecteurs, de nostalgie, de fierté, mais aussi de sens des responsabilités qui nous anime.

Tout commence il y a 16 ans…

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Un Earthship autonome pour école

école earthship autonome en Uruguay

A Jaureguiberry, en Uruguay, se trouve la première école 100 % durable et autonome d’Amérique Latine. Construite selon le principe des earthships, elle est composée de matériaux recyclés et est autonome en énergie.

En circulant sur la route qui relie la capitale Montevideo à l’est du pays, on ne peut pas la louper. A Jaureguiberry, village balnéaire de 450 habitants, la « escuela sustentable » ressemble à une maison de hobbit version moderne. C’est la première école publique 100 % durable d’Amérique Latine. Ses spécificités ? Des déchets recyclés constituent 60 % de ses matériaux. Elle est construite selon le principe des earthships (« vaisseaux de terre » en français), développé par l’architecte américain Michael Reynolds (retrouver l’entretien exclusif dans notre magazine LME 97). 2 000 pneus, 5 000 bouteilles de verre et de plastique, 14 000 cannettes d’aluminium et 2 000 m2 de carton ont permis de construire cet édifice autonome en énergie ! Ici, l’électricité est produite grâce aux panneaux photovoltaïques installés sur le toit, puis stockée dans des batteries.

Le bioclimatisme version Amérique Latine

Sur la façade nord, une immense serre capte l’énergie du soleil et fait pousser des plantes comestibles. Au sud, à l’est et à l’ouest, l’école est entourée d’un épais mur de pneus remplis de sable, posés sur des cartons. Des bouteilles en plastique permettent « d’isoler » entre les pneus.  « La conjugaison de ces principes permet de maintenir une température constante. Le bâtiment de 270 m2 se chauffe de manière autonome, explique Francesco Fassina, membre de Tagma, l’ONG à l’origine du projet. En plus de capter l’énergie solaire, la serre et le couloir principal isolent les classes de l’extérieur. La chaleur qui entre dans le bâtiment ne s’échappe pas. Elle est absorbée par les pneus remplis de sable qui la redistribuent durant la nuit. » Un système de ventilation, composé de trois fenêtres de toit et de deux tuyaux reliant chaque pièce à l’extérieur, permet également d’aérer le bâtiment. Lire la suite


Les LED sous les projecteurs de l’Ademe

L’éclairage à diodes électroluminescentes (LED)

Dans un récent avis, l’Ademe apporte son éclairage sur les LED. Côté pile : 40 000 h de durée de vie (2 000 h pour les halogènes, 8 000 h pour les fluocompactes) et une bonne efficacité énergétique (rendement de 150 à 300 lumens/watt pour une LED isolée ; 75 à 140 lm/W pour une ampoule à plusieurs LED ; 60 lm/W pour une fluocompacte). L’impact environnemental est réduit de 75 % par rapport à l’incandescence (bientôt 85 %, sans compter les progrès sur la fabrication et le recyclage).

Côté face de la pièce : la fabrication des LED recourt encore à des matériaux rares et non recyclables. L’Ademe souligne aussi les risques sanitaires pour les yeux liés à certaines LED de forte puissance et de couleur blanc froid. Toutes ne sont pas non plus compatibles avec des variateurs et leur efficacité globale peut être plombée si elles intègrent des « smartbidules » (récepteur Bluetooth, haut-parleur, borne LiFi…).

Même si une lampe LED est rentabilisée en moins de deux ans par rapport à une halogène (interdite à partir de 2018), le prix d’achat reste élevé (10 à 20 €). En attendant que les progrès techniques et le développement des ventes le fasse baisser, les fluocompactes restent compétitives… d’un point de vue financier.

Téléchargez l’avis de l’Ademe sur L’éclairage à diodes électroluminescentes (LED) en cliquant ici.

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