Ils ont conjugué le passé au présent



En rénovant cette vieille maisonnette en pierre, Alice et Matthieu ont métamorphosé ce logis vétuste de Loire-Atlantique en cocon très performant et économe, tout en préservant les traces de ses vies antérieures.

Reportage paru dans notre hors-série n°16 La Rénovation performante et écologique et offert avec grand plaisir aux internautes d’un jour ou de toujours visiteurs curieux de notre site Internet. Lire la suite


Une dernière demeure écolo…

dessin-funerailles-écologiques

Dans un marché funéraire juteux et peu scrupuleux, les alternatives écologiques fleurissent. Pour que l’impact de votre dernier soupir ne plombe pas celui d’une vie écoresponsable, voici la marche (funèbre) à suivre.

Article de Gwendal Le Ménahèze paru dans notre magazine n°119 (octobre-novembre 2020) et offert avec grand plaisir aux internautes de notre site Internet.

Quand certains meurent, d’autres demeurent… Notre dernière demeure peut être un vrai poison pour les générations futures et la planète : pollution des sols, des nappes phréatiques, de l’air, surconsommation de matières plus ou moins naturelles et d’énergies fossiles… Mais « à toutes les étapes des funérailles, rassure Manon Moncoq, doctorante en anthropologie du funéraire et de l’environnement, il existe des alternatives écologiques applicables sans attendre que change la législation », scellée par un influent lobby.
« La France est un des seuls pays où le cercueil est obligatoire pour toute inhumation ou crémation, dénonce Sabine Le Gonidec, cofondatrice de la Coopérative funéraire de Nantes. Ajoutez le statut des cendres identique à celui du corps humain, ça fait des leviers juridiques à faire sauter avant d’arriver à introduire d’autres pratiques, ne serait-ce que se faire inhumer en pleine terre dans un linceul biodégradable. Le Canada utilise des cercueils de prêt réutilisables pour les crémations. » Lire la suite


Autoconstruction : un an de travaux à budget riquiqui

Autoconstruction petit budget

Deux ans de conception pour seulement un an de travaux en autoconstruction, menés par ces deux aides-soignants du Maine-et-Loire en respectant leur budget ultra-serré. Une prouesse relevée sans pression et avec passion.

Article paru dans la rubrique Autoconstruire de notre magazine n°119 (octobre-novembre 2020) et offert avec grand plaisir aux internautes d’un jour ou de toujours visiteurs curieux de notre site Internet.

Texte et photos Gwendal Le Ménahèze (sauf mention contraire)

Autoconstruction rime souvent avec tensions, exténuation, séparation. Mais pas dans le dictionnaire de Lydie et Jean-Charles Noguès. Les pièges ne manquaient pourtant pas pour ce couple d’aides-soignants qui a mené son chantier en autoconstruction quasi totale sur un an seulement, tout en gardant leurs emplois à plein temps et en élevant leurs trois premiers enfants. Sans aucun retard, ni dépassement d’un budget très serré, leur projet a plutôt rimé avec parfaite sérénité. Un exploit qui ne doit rien au hasard… Lire la suite


Micro-chaudière pour habitats légers



Article initialement publié dans le magazine La Maison écologique n° 130

CHAUFFAGE

Assurant à la fois le chauffage et l’eau chaude sanitaire et pouvant même servir à cuisiner, Aezeo a conçu un poêle-chaudière à bûche suffisamment petit pour s’adapter aux micro-habitats et habitats légers ou mobiles qui atteignent difficilement le confort thermique avec des poêles classiques. Avec une faible surface à chauffer et un manque d’inertie des matériaux utilisés, il fait souvent trop chaud durant la flambée et trop froid le matin. La fonction bouilleur (ou hydro) de ce Tinylus apporte même une part conséquente de sa production d’énergie sur de l’eau circulante qui peut être stockée dans un ballon tampon isolé de 150 à 300 l. D’une puissance d’environ 3,5 kW sur l’eau et 2 kW sur l’air, le Tinylus fait appel à des bûchettes de 15 à 20 cm de long et 5 cm de diamètre.
Tarifs : 6 100 € en kit (ballon 150 l) + 960 € stage de fabrication ou 7 200 € monté.
Crédit photo : AEZEO

Ils ont rénové une maison en paille

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Aurélie et Gweltaz ont acheté une maison autoconstruite en bois et paille deux ans plus tôt. Ils l’ont améliorée pour s’approcher des performances passives. VMC double flux et chauffe-eau solaire ont fait chuter les factures et grimper le confort !

De tels logements ne courent pas les vitrines des agences immobilières. Bioclimatique, alimentée en eau de pluie, chauffée pour une poignée de bûches, bâtie en bois et isolée en bottes de paille ; Aurélie et Gweltaz achètent en 2016 cette maison autoconstruite dans un quartier de Vitré (35). Le descriptif a beau être idyllique, ils découvrent quelques lacunes et décident de pousser ses performances.
« Les murs en paille avec finition bois ou chaux étant perspirants, certains pensent qu’on peut se passer de ventilation. La vapeur d’eau migre à travers la paroi, mais les polluants, eux, ne sont pas évacués. Composés organiques volatils (COV) des peintures, formaldéhydes des colles », cite Gweltaz en toquant contre le plan de travail de la cuisine qui « en dégage pendant deux ou trois ans ». Conseiller info-énergie(1), il apporte un appareil de mesures du taux de particules fines, de dioxyde de carbone (CO2), de COV et d’humidité.

« Un logement ne devrait pas dépasser 800 parties par million (ppm). Ici, on ne descendait jamais sous 900 ppm. Avec des invités, on a vite grimpé à 1 600 ppm. Chacun expire du CO2, porte des vêtements, du parfum… Le temps d’y rentrer une bûche, le poêle dégage du monoxyde de carbone, du benzène, du NOx. Le taux est monté à 2 500 ppm. Le lendemain, on était à 1 100 ppm… » Lire la suite


La maison aux mille et une vies



Pour restaurer leur maison en pays gascon, Elisabeth et Loïc n’ont utilisé presque que des matériaux naturels, locaux et parfois chargés d’histoire(s). Bienvenue dans un lieu aux multiples passés.

Il paraît que les chats ont sept vies. Difficile de savoir combien en a eu la maison qu’Elisabeth et Loïc ont restaurée dans le Gers. Ni combien elle en aura encore, puisqu’elle est presque entièrement biodégradable. La partie centrale du bâtiment date de 1797. Mais un bois de colombage gravé à l’extérieur révèle qu’une extension a été réalisée en 1813. « Cette maison aurait été construite avec les restes d’une métairie d’une ferme voisine qui avait brûlé, explique Loïc. Ici, c’est ce qu’on appelle une borde, la maison des ouvriers. Elle mesurait à peine 100 m2 au sol, dont une étable pour mettre un ou deux animaux. » Voilà pour les trois premières vies – au moins. Lire la suite


Vie de famille à bord d’un bus scolaire



Stéphanie, Arnaud et leurs quatre enfants vivent dans un ancien bus. Matériaux naturels ou de récupération l’ont mué en logement itinérant. Attachez vos ceintures, la maison démarre !

La maison de Stéphanie, Arnaud et leurs quatre enfants a jadis arpenté les routes du Calvados, puis de Vendée pour effectuer le ramassage scolaire. Jusqu’à ce que les nouvelles normes interdisent à ce bus de 1998 de circuler. En 2016, ils le débusquent sur un site d’enchères des services publics. Arnaud et Stéphanie décident de le rénover pour en faire leur habitat avec des matériaux sains, naturels et une bonne dose de récup’. Lire la suite


Flash back, vingt ans après

20 ans après - La maison écologique

Billet d’humeur flash back de Thierry Salomon paru dans La Maison écologique n°121 (février-mars 2021)

En fin d’année 2000, une poignée de doux aventuriers normands créaient à l’orée du millénaire la revue que vous tenez entre les mains. Vingt ans et 121 numéros plus tard (sans compter les hors-séries), vaillante et irréductible, La Maison écologique tient toujours debout. Mais autour d’elle, tout a profondément changé. Lire la suite


Comment appliquer un enduit chaux sur isolant en fibre de bois ?



RésilienceEnduit chaux sur isolant, conseils de mise en œuvre…
La Maison écologique sélectionne les questions techniques de ses lecteurs les plus pertinentes à partager et propose à tous une réponse d’expert.es dans les pages du magazine, mais également sur son site web, ici.
Voici l’une des dernières en date, publiée dans notre magazine n°121, en kiosques jusque fin mars 2021 et disponible à la vente ici.

 

Bonjour. Nous souhaitons isoler notre maison par l’extérieur avec de la fibre de bois (10 cm de panneau souple et 5 cm de panneau rigide). Nous voulons une finition en enduit à la chaux. Situés en plein cœur de ville, le bardage bois n’est pas autorisé par notre PLU (plan local d’urbanisme). Si la pose des panneaux isolants nous paraît relativement simple à mener par nous-mêmes, la réalisation de l’enduit nous semble plus complexe et risquée (fissuration, aspérité, coloration non uniforme, adhérence à l’isolant…). Lire la suite